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La fameuse réserve nationale du Masaï Mara, au sud-ouest du Kenya, a perdu 70% de sa faune sauvage au cours des trente dernières années, rapporte The Nairobi Star. En dépit des efforts en matière de protection des espèces, cette chute se poursuit actuellement d’après une étude du Journal of Zoology.
Un constat inquiétant pour le journal kenyan, qui rappelle que cette réserve «est l’une des principales attractions touristiques du pays qui draine des milliards de shillings». C’est une zone de grande migration des animaux sauvages du parc du Serengeti voisin, en Tanzanie. Selon The East African, la dégradation et la destruction des sites sauvages causent de lourdes pertes aux économies des pays de la région.
Les animaux les plus affectés par cette chute de population sont les impalas, les phacochères, les girafes et les bubales de Coke. En revanche, le nombre de troupeaux de bétail qui viennent paître dans la réserve a, lui, augmenté de 1.100%, bien que la pratique soit illégale.
Selon les scientifiques, la croissance du bétail est le facteur principal expliquant la disparition progressive de la faune sauvage. Deux autres raisons peuvent expliquer ce déclin impressionnant: les activités des braconniers et l’évolution des modes d’utilisation des exploitations dans la région. Près de 1.500 braconniers ont été arrêtés entre 2001 et 2010 dans la réserve, indique BBC News.
L’étude du Journal of Zoology approfondit des travaux déjà publiés en 2009. Mais elle portait cette fois sur 12 espèces contre 7, et sur une période plus longue, à savoir plus de 30 ans au lieu de 15, et sur l’ensemble de la réserve et les ranchs mitoyens.
Un constat inquiétant pour le journal kenyan, qui rappelle que cette réserve «est l’une des principales attractions touristiques du pays qui draine des milliards de shillings». C’est une zone de grande migration des animaux sauvages du parc du Serengeti voisin, en Tanzanie. Selon The East African, la dégradation et la destruction des sites sauvages causent de lourdes pertes aux économies des pays de la région.
Les animaux les plus affectés par cette chute de population sont les impalas, les phacochères, les girafes et les bubales de Coke. En revanche, le nombre de troupeaux de bétail qui viennent paître dans la réserve a, lui, augmenté de 1.100%, bien que la pratique soit illégale.
Selon les scientifiques, la croissance du bétail est le facteur principal expliquant la disparition progressive de la faune sauvage. Deux autres raisons peuvent expliquer ce déclin impressionnant: les activités des braconniers et l’évolution des modes d’utilisation des exploitations dans la région. Près de 1.500 braconniers ont été arrêtés entre 2001 et 2010 dans la réserve, indique BBC News.
L’étude du Journal of Zoology approfondit des travaux déjà publiés en 2009. Mais elle portait cette fois sur 12 espèces contre 7, et sur une période plus longue, à savoir plus de 30 ans au lieu de 15, et sur l’ensemble de la réserve et les ranchs mitoyens.