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L' Organisation de la coopération islamique (OCI) a affirmé son appui aux mesures prises par le "Royaume du Maroc pour sécuriser le flux des biens et des personnes au niveau de la zone tampon d'El Guerguarat dans le Sahara marocain". Dans un communiqué publié samedi, l'OCI dit "condamner tout acte menaçant la libre circulation dans cette zone reliant le Maroc et la Mauritanie". L'Organisation, ajoute la même source, "appelle à la retenue, à la non-escalade et au respect des résolutions de la légalité internationale".
L'Assemblée nationale de Sao Tomé-et-Principe exprime sa solidarité avec le Royaume
Par ailleurs, le président de l'Assemblée nationale de Sao Tomé-et-Principe, Delfim Santiago Das Neves, a exprimé sa solidarité avec le Royaume du Maroc et condamné les actes répugnants des milices du Polisario dans la zone d’El Guerguarat. "C’est avec une grande tristesse et avec une profonde inquiétude que nous avons pris connaissance de la circulation des milices du Polisario, depuis le 21 octobre, dans la zone tampon d’El Guerguarat dans le Sahara marocain dont les actes provoquent un blocage occasionnel de la circulation des personnes et des biens dans les zones avoisinantes", a dit Delfim Santiago Das Neves dans un communiqué parvenu à la MAP. Dans un contexte où tous les pays du monde sont confrontés à l’épidémie de Covid-19, "nous considérons cet acte comme criminel, répugnant et condamnable auquel nous ne souscrivons pas", a-t-il souligné, exprimant en son nom et au nom du peuple de Sao Tomé-etPrincipe sa solidarité envers le Royaume du Maroc tout en réitérant la position de l’Etat santoméen reconnaissant l’intégrité territoriale du Royaume. Reconnaissant le Royaume du Maroc et son peuple comme partisans indéfectibles de la tranquillité et de la paix, "nous pensons qu’au nom de la légalité des solutions plausibles à la circulation des personnes et des biens seront trouvées de manière à pouvoir assurer la sécurité de la population", a enchaîné le président de l’Assemblé nationale de Sao Tomé-et-Principe. A cette occasion, Delfim Santiago Das Neves a fait part de son souhait de renforcer davantage l’amitié et la coopération entre les deux Etats en particulier dans le cadre de la diplomatie.

Quant au Commissaire européen chargé du voisinage et de l'élargissement Olivér Várhelyi, il a salué, samedi, l’attachement du Maroc au cessez-le-feu. «Je salue l’attachement du Maroc au cessez-le-feu. Garantir la libre circulation des personnes et des biens est fondamental», a-t-il déclaré sur son compte twitter. Il a affirmé que "les tensions doivent laisser la place au processus politique", soulignant qu’«il est primordial de préserver la stabilité politique et économique du voisinage». Plusieurs personnalités politiques européennes et des experts ont souligné le caractère légitime de l’intervention des Forces armées Royales pour sécuriser le passage reliant le Maroc et la Mauritanie via la zone tampon d’El Guerguarat. Ils ont également dénoncé les agissements du Polisario, soutenu par l’Algérie et ses actes de provocation à l’encontre de la MINURSO.
Le groupe des Verts au Parlement européen estime que la libre circulation des personnes et des biens n ’ est pas négociable
Pour sa part, le groupe des Verts au Parlement européen a salué, samedi, l’attachement du Maroc au cessez-le-feu. «Parce qu’il est vital de préserver la stabilité politique, économique de la région, je salue l’attachement du Maroc au cessez-le-feu», a souligné le député européen Mounir Satouri dans un tweet au nom du groupe des Verts au Parlement européen, notant que «la libre circulation des personnes et des biens n’est pas négociable». Le député européen a affirmé dans ce contexte que «l’Europe doit encourager la relance du processus politique» pour le règlement définitif du conflit artificiel autour du Sahara marocain.
La République Coopérative de Guyana retire sa reconnaissance de la pseudo-RASD
La République Coopérative de Guyana a annoncé, samedi, sa décision de retirer sa reconnaissance de la pseudo-RASD, indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger. Dans une lettre adressée au ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale de Guyana, Hugh Hilton Todd, déclare que "le gouvernement de Guyana ne va plus reconnaître" la pseudoRASD, ajoute le communiqué, soulignant que Guyana “apportera son soutien entier aux efforts des Nations unies en vue d’une solution pacifique et mutuellement acceptable”. Grâce à l’impulsion donnée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, la dynamique internationale d’appui à la marocanité du Sahara se poursuit, à la mesure de l’érosion des reconnaissances à la fantomatique "république", souligne le communiqué, relevant que 164 pays dans le monde ne reconnaissent pas la pseudo RASD. La République Coopérative de Guyana, qui avait reconnu l’entité fantomatique le 1er septembre 1979 et dont la décision coïncide avec la commémoration par le peuple marocain du 45ème anniversaire de la Marche Verte, est le 14ème pays d’Amérique Latine et des Caraïbes à avoir retiré sa reconnaissance de l’entité chimérique depuis 2010.