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Vague de froid sur le pays : La ville grelotte, la campagne s’inquiète et la montagne appréhende le pire


KAMAL MOUNTASSIR
Jeudi 12 Janvier 2012

Vague de froid sur le pays : La ville grelotte, la campagne s’inquiète et la montagne appréhende le pire
Dame nature est avare en pluies et neige cette saison. En ces temps de chaleur politique, les citoyens ont froid. Très froid. Il faut dire que les pluies qui se font attendre accentuent cette vague de froid qui frappe tout le pays. Dans les plaines comme sur les montagnes ou au bord de la mer, ça caille. Cette situation fait des malheureux mais aussi des heureux. Elle profite à certains qui se font la manne pendant cette période de froid et de maladies de la saison. Pharmaciens, médecins ou marchands de bois de chauffage ou encore de couverture et autres vêtements d’hiver voient grimper leurs chiffres d’affaires.
Si dans les zones urbaines on parvient tant bien que mal à faire face à cette vague de froid qui persiste depuis des semaines, dans les zones rurales et montagneuses, on s’inquiète de plus en plus. A la campagne, chaque jour qui passe sans une goutte du ciel fait augmenter des pertes au niveau des cultures. La gelée et le froid glacial ne favorisent guère le secteur agricole traditionnel ni celui de l’élevage. Cela aura des conséquences qui commencent à se faire sentir sur les prix des légumes et fruits. Ce n’est pas encore la faillite, mais si cette situation persiste, on risque fort de connaître une année de sécheresse sans précédent.
Monsieur météo annonce des pluies pour la semaine prochaine. En fait, le Maroc connaît actuellement des baisses remarquables de températures dues, principalement, à une haute pression atmosphérique des Açores près de l’océan Atlantique qui pousse des troubles pluviométriques au centre de l’Europe, laissant le champ ouvert à des masses d’air froides et sèches. Les prochaines semaines s’annoncent décisives pour la campagne. Un autre dossier brûlant pour le nouveau gouvernement qui doit venir en aide aux agriculteurs.
Dans les zones montagneuses, le froid envahit les hauteurs du pays. Du Moyen Atlas au Haut Atlas, en passant par l’Anti-Atlas, une vague de froid se fait sentir et fait grelotter tout le monde. Certes, la situation n’est pas encore alarmante et on est loin du drame d’Anfgou, car il n’y a pas encore de chutes de neige, mais l’hiver s’annonce rude sur les hauteurs surtout lorsque  les neiges abondantes  s’abattront sur ces régions montagneuses avec des baisses de températures considérables. La population dans sa grande majorité dans ces zones reculées et enclavées est pauvre et n’a pas les moyens d’affronter les rigueurs de l’hiver. Et encore une fois, les habitants de ces régions se trouvent confrontés à l’éternel problème du bois de chauffe. Ce dernier devient de plus en plus coûteux et n’est plus à la portée de beaucoup de familles. Les subventions pour les communes évoluent en fonction du copinage et du clientélisme en ces temps préélectoraux. Et si les responsables ne prennent pas les initiatives adéquates, on risque fort de vivre des drames semblables à celui d’Anfgou. Certes, des initiatives louables ont concerné les régions de Tounfit, Imilchil, en les alimentant en bois mais pour nombre d’observateurs de la société civile, ces actions restent limitées et insuffisantes pour parer à toute catastrophe.
En montagne et au sein des familles pauvres, le bois de chauffe est devenu une denrée inabordable puisque son prix a flambé ces dernières années. Une tonne de bois est vendue dans une coopérative, moyennant 1000 dirhams. De plus, il n’est plus subventionné depuis quelques années. Face à cette pénurie, l’Etat, les communes, et les conseils élus doivent intervenir pour offrir du bois à ces populations qui sont dans le besoin. Et pourquoi pas l’introduire sur la liste des produits subventionnés par la Caisse de compensation pour les zones montagneuses.
En définitive, il est temps de penser à mettre en place une Agence nationale de développement des zones montagneuses à l’instar de celles dédiées aux provinces du Sud et du Nord du pays.


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1.Posté par vincent le 03/02/2012 21:57
Le réchauffement climatique menace de refroidir l'Europe !

L'eau douce qui s'accumule dans l'océan Arctique pourrait venir nous priver des effets cléments du Gulf Stream.

L'idée peut paraître saugrenue, mais c'est pourtant ce que suggère une étude britannique récemment publiée dans la revue scientifique Nature Geoscience. Grâce aux données accumulées par deux satellites européens, Envisat et ERS-2, des chercheurs de l'University College de Londres et du Centre national d'océanographie de Southampton ont débusqué, sous la banquise, dans l'ouest de l'océan Arctique, une gigantesque et grandissante masse d'eau douce. Une sorte de piscine qui serait principalement alimentée par les cours d'eau, mais aussi par la fonte des glaces résultant du réchauffement climatique.

Celle-ci aurait gagné, en une petite quinzaine d'années, 15 centimètres et pas moins de 8 000 kilomètres cubes, soit environ 10 % de l'eau douce totale contenue dans l'océan Arctique. D'après l'équipe de chercheurs dirigée par Katharine Giles, cette étendue d'eau douce serait stockée là, sous forme de dôme, par l'action conjuguée des vents et des courants marins. Les puissants vents arctiques accéléreraient le gyre de Beaufort, un vaste système de courants océaniques qui tourbillonne dans le sens des aiguilles d'une montre, mais demeure, à ce jour, assez mal connu.
De l'influence des vents

Le risque est qu'un changement du régime des vents puisse à terme affecter ce processus d'accumulation de l'eau. Schématiquement, le sens actuel du tourbillon aboutit à concentrer l'eau en son centre. Mais, s'il s'inversait, il la repousserait... de sorte que l'immense masse d'eau se répandrait jusque dans l'Atlantique nord. La conséquence serait alors un notable ralentissement du Gulf Stream. Ce courant chaud qui offre à l'Europe, à latitudes égales, un climat bien plus doux que dans d'autres régions du monde.

En outre, les scientifiques redoutent que la fonte de la banquise n'aboutisse à amplifier l'influence des vents dominants sur le gyre océanique. Dans cette hypothèse, la glace aurait jusqu'ici joué un rôle d'écran entre l'air et l'eau. Une piste à laquelle l'équipe de Katharine Giles entend désormais se consacrer.

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