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Après dépouillement de 4,5 millions de bulletins de vote, soit près de la moitié, Uhuru a ainsi obtenu 2,4 millions de voix contre près de 1,9 million pour Odinga dans un scrutin qui a connu une forte participation de plus de 70% et qui a été salué par les observateurs électoraux de plusieurs pays et groupements. Il s'agit notamment de ceux de l'Union européenne, de la Communauté Est-africaine (CEA), du Marché commun de l'Afrique orientale et australe (COMESA) et de l'Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD).
Uhuru Kenyatta, fils du premier président du Kenya indépendant, Jomo Kenyatta, fait l'objet d'une inculpation de la Cour pénale internationale (CPI) pour son rôle présumé dans les violences postélectorales de 2007-2008, qui avaient fait 1.300 morts et plus de 600.000 déplacés.
Trois jours après le vote, les Kényans sont toujours frustrés du retard dans l'annonce des résultats officiels pour connaître le quatrième président de la république, alors que les résultats partiels continuent à être diffusés avec parcimonie. Un retard attribué par la Commission électorale à des défaillances techniques et à des problèmes consécutifs aux nombreux bulletins nuls. Mais cela pourrait aussi être dû au fait que le pays a organisé six scrutin simultanément. Environ 14,3 millions de Kényans s'étaient rendus lundi dernier aux urnes pour élire leur président, députés, sénateurs, gouverneurs, membres de l'Assemblée départementale et un quota de femmes à l'Assemblée nationale. Des élections observées avec attention par la communauté internationale qui craint la répétition des violences ayant suivi la présidentielle contestée du 25 décembre 2007.