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On s’en souvient, la semaine passée, le Conseil de la ville a approuvé à la non reconduction du contrat qui liait la ville de Rabat à la société Rabat Parking. Après le feu vert des élus de Rabat, une filiale de la CDG, la Compagnie générale des parkings, est désormais propriétaire de 49% de l’ancienne société concessionnaire. « Le Conseil de la ville a procédé à l’achat de 51% de Rabat Parking et une société de développement local a été mise en place. Ce partenariat ville-société est politiquement important », explique F. Oualalou.
Le stationnement organisé et payant à Rabat -il se limite pour le moment à la commune de Hassan- pose le problème de l’immobilisation des véhicules « indélicats ». Faut-il ou pas reconduire le système du sabot dans le cahier des charges de la nouvelle société de développement local en charge du stationnement dans la capitale ? Le débat fait rage et d’une chapelle politique à l’autre, les arguments les plus contradictoires se bousculent. Les zones de stationnement relèvent du domaine public et le droit au stationnement s’impose à tous au nom de l’égalité. C’est ce que fait valoir le maire et dirigeant usfpéiste en évoquant le système de sanction contre ceux qui profitent du stationnement sans être passé par la case horodateur. « Il ne faut pas oublier que le parc automobile de Rabat augmente de 14% tous les ans », précise F. Oualalou.
L’équation n’est pas simple. L’organisation du stationnement est primordiale –encombrement, animation des commerces, fluidité de la circulation…- mais l’immobilisation d’un véhicule est-elle vraiment du ressort d’une société privée qui ce faisant s’arroge une prérogative qui devrait être celle de la police municipale? Prudente, la commission des finances du Conseil de la ville a appelé au report de l’examen du cahier des charges de la nouvelle société de développement et sollicité l’avis des arrondissements de la ville sur ce point.
Trouver des solutions juridiques
« Je l’ai toujours dit et je le répète : je suis contre le sabot et pour une amende financière». Le maire de Rabat l’affirme très clairement, il est de ceux qui en appellent à la suppression de l’immobilisation d’un véhicule pris à défaut. Au sein du Conseil de la ville de Rabat, trois positions se font entendre. D’abord ceux qui se prononcent pour le statu quo et le maintien du sabot, puis ceux qui défendent l’assouplissement de ce système d’immobilisation et enfin ceux qui sont en faveur de la suppression du sabot.
« La suppression du sabot devrait être l’objectif. Ce devrait être notre ambition. Pour ce faire, il faut trouver une solution qui permettrait de remplacer le sabot par l’amende. Il faut d’abord et surtout examiner les instruments juridiques qui permettraient de réaliser cette ambition. En fait, tout cela est le travail du législateur », souligne celui qui préside aux destinées de Rabat, cette ville-capitale au statut particulier.
Consulter les différents arrondissements de Rabat, analyser l’étude sur la circulation dans la capitale, tirer les enseignements de la Cour des comptes régionale sur la question du stationnement, les élus du Conseil de la ville ont de l’ouvrage sur le métier. Ils ont convenu d’une session extraordinaire qui se tiendra avant la prochaine session d’octobre qui, elle, sera largement consacrée au budget de la ville.