Sinon, comment s’expliquer ce virage à 180° «à l’actif» de l’ancien confrère passé de l’autre côté de la barre, il y a, une petite année à peine ? Qu’est-ce qui peut bien justifier cette volte-face qui a fait qu’il se soit aussi subitement transformé en défenseur acharné, toutes griffes dehors, d’une télé dont il ne supportait, semble-t-il, même pas l’existence?
Et pourtant, rien n’a changé depuis le temps. Même la mayonnaise PJD dans laquelle on cherche désespérément à tremper les tubes cathodiques nationaux n’a toujours pas pris.
Avant même que «ses» cahiers des charges n’aient quelque effet, il ne se gêne pas pour défendre l’indéfendable. Il ne serait peut-être pas superflu de rappeler, à ce propos, que cela ne «les» a pas empêchés de tirer la seule chaîne qui se distinguait, plus ou moins du lot, vers le bas.
«Sa» désormais télé est toujours en panne pour ce qui est de la production nationale du moins. C’est ce que le député socialiste Hassan Tariq a essayé de lui faire comprendre de manière posée et responsable comme à son habitude.
Mais là, à notre grand étonnement, puisque cela ne lui ressemblait guère, Mustapha El Khalfi ou le ministre qu’il est devenu, allait avoir une réaction des plus intempestives.
Sauf qu’il n’a fait que ressasser ce vilain refrain galvaudé à tout bout de champ par ses compères tout aussi ministres de la même «lampe» et que l’on pourrait résumer ainsi : tout opposant est à assimiler de facto à un protecteur attitré de la corruption, des corrompus et des corrupteurs, voire un parrain de la prévarication.
Et pour paraphraser Hassan Tariq, critiquer leur politique vous fait courir le risque quasi-certain d’être classé parmi les démons. En face ? Leur clan à eux, bien sûr. Que des anges! Mon œil! Même si c’est trop «métaphysique» pour nous tout cela.