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Les anti-dépresseurs sont peu utiles pour les patients atteints de légère dépression, selon une nouvelle étude conduite à l'université américaine de U-Penn et dont les résultats ont été publiés le 6 janvier dans le Journal of the American Medical Association. C'est même le simple fait de voir un médecin, de discuter des symptômes et d'apprendre des choses sur la dépression qui déclenche les améliorations constatées par un patient sous traitement.
Seuls les patients atteints de sévère dépression recevraient des bénéfices supplémentaires grâce aux médicaments.
Des centaines d'études ont attesté des bénéfices des anti-dépresseurs, loin des simples placébos. Mais beaucoup de ces études ont été menées sur des patients atteints de dépressions sévères, selon l'un des auteurs, et leurs conclusions ont été étendues à tort à l'ensemble des patients souffrant de dépression.
Les chercheurs ont repris six essais thérapeutiques comparant les effets d'un antidépresseur à ceux d'un placebo. Au total, leur analyse a inclus plus de 700 malades, atteints d'une forme plus ou moins grave de dépression. Selon les études, ils étaient traités soit par imipramine, un antidépresseur classique; soit par la paroxétine, une molécule «moderne» de la famille des inhibiteurs de la recapture de la sérotonine (à laquelle appartient aussi le prozac). Au final, quel que soit le médicament, le constat est le même: les antidépresseurs sont très efficaces pour les patients graves, et pas plus qu'un placébo pour les autres.
Seuls les patients atteints de sévère dépression recevraient des bénéfices supplémentaires grâce aux médicaments.
Des centaines d'études ont attesté des bénéfices des anti-dépresseurs, loin des simples placébos. Mais beaucoup de ces études ont été menées sur des patients atteints de dépressions sévères, selon l'un des auteurs, et leurs conclusions ont été étendues à tort à l'ensemble des patients souffrant de dépression.
Les chercheurs ont repris six essais thérapeutiques comparant les effets d'un antidépresseur à ceux d'un placebo. Au total, leur analyse a inclus plus de 700 malades, atteints d'une forme plus ou moins grave de dépression. Selon les études, ils étaient traités soit par imipramine, un antidépresseur classique; soit par la paroxétine, une molécule «moderne» de la famille des inhibiteurs de la recapture de la sérotonine (à laquelle appartient aussi le prozac). Au final, quel que soit le médicament, le constat est le même: les antidépresseurs sont très efficaces pour les patients graves, et pas plus qu'un placébo pour les autres.