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Un chalutier en inactivité, amarré depuis des années sur les quais du port d’Agadir, a ainsi été envoyé au fond mardi dernier et trois autres mercredi et ce devant la consternation totale des professionnels du secteur et du tissu associatif engagé dans la protection de l’environnement.
Les événements dramatiques qui avaient marqué la vie et l’activité au port d’Agadir, notamment jeudi 18 février dernier, suite aux précipitations enregistrées, avaient induit le dépôt d’une plainte par l’Agence nationale des ports pour que solution soit trouvée au cas de ces 13 carcasses qui défiguraient le site, encombraient l’activité et mettaient en danger les biens et gagne-pain des pêcheurs.
Jeudi dernier, ces chalutiers avaient dérivé à l’intérieur du port et détruit 210 barques de pêche traditionnelle et trois bateaux de plaisance provoquant une véritable hécatombe. De ce fait, des centaines de marins se sont retrouvés sans travail.
Il n’en demeure pas moins que la décision unilatérale de submersion de ces mastodontes marins a provoqué un véritable tollé chez les professionnels du secteur. Selon une source proche de la Chambre des pêches, une meilleure alternative que le sabordage des épaves aurait permis le démantèlement des carcasses et la réutilisation de leur acier par des sociétés spécialisées. C’est un chiffre d’affaire de 7.600.000 DH qui a été jeté par-dessus bord.
En outre et bien que les épaves aient été débarrassées de leurs fluides (hydrocarbures et huiles) avant leur envoi au fond de la mer, les dangers que leur sabordage représente sont considérables. Leur dépollution ne s’étant pas faite dans les règles requise, tant leurs peintures et les différents appareillages et aménagements contiennent toujours des produits nocifs pour la faune et la flore marines. Aussi, les professionnels des secteurs de la pêche et du tourisme craignent-ils les incidences que ce sabordage risque d’avoir sur leurs activités. Et dire qu’il y a quelques jours, Agadir avait accueilli les concertations régionales pour la Charte de l’environnement.