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Contrôler en 10 secondes une quantité massive d’aliments est aujourd’hui possible. Une société japonaise, Fuji Electric a annoncé jeudi 21 juin, le lancement de son nouveau dispositif permettant de mesurer rapidement la radioactivité présente dans un sac de 30 kilogrammes de riz. Ainsi, la mise sur le marché de l’appareil devrait d’ores et déjà soulager la psychose des Japonais quant aux aliments provenant des régions proches de la centrale de Fukushima qui depuis l’accident du 11 mars 2011 continue d’émettre des quantités importantes d’éléments radioactifs.
Le riz notamment est au cœur des préoccupations de par sa provenance, pour la plupart de la préfecture de Fukushima, 4e plus importante province rizicole du Japon. Or, actuellement les contrôles effectués sur les denrées alimentaires ne se font que sur des échantillons. L’évaluation systématique est rendue impossible notamment par le temps trop important qu’elle requiert. Mais grâce au nouveau système de la Fuji Electric, les sacs de riz pourront être passés à travers un instrument de mesure grâce à un tapis roulant. Un protocole qui, à partir de cet automne, permettra d’augmenter considérablement le rendement des produits contrôlés.
Le prototype est prévue pour évaluer la quantité de césium 134 et 137 ainsi que d’iode 131 dans le riz mais aussi dans d’autres aliments. Les limites légales de radioactivité présente dans un aliment s’élève à 100 becquerels de césium radioactif par kilogramme. En novembre dernier, les autorités japonaises avaient d’ailleurs découvert des niveaux excessifs de césium radioactif chez plusieurs exploitants agricoles de localités proches de Fukushima. Une interdiction de vente du riz avait alors été décidée et s’était progressivement étendue à d’autres exploitations.
De même, des exploitants s’étaient vu demander de suspendre leur livraison le temps que de nouveaux prélèvements et contrôles soient effectués par les autorités. Révélant des niveaux revenus en-dessous de la limite légale, les résultats ont ensuite conduit à une levée de l’interdiction. Toutefois, bon nombre de Japonais continuent de se méfier.
Maxisciences