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Il n’y a pas longtemps et par un hasard tout structuré, certes-je vais expliquer pourquoi- je suis tombé, sur You Tube, sur une interview de l’ex-ministre de la Défense et général à la retraite, j’ai nommé Khaled Nezzar. La rencontre avec la chaîne Annahar portait exclusivement sur l’affaire Layayda, cet ex-tôlier et Emir jihadiste du GIA qui avait trouvé refuge à Oujda et que le Royaume, du temps de feu Driss El Basri, avait remis aux autorités algériennes. Il - l’ex-général algérien- avait raconté comment les services secrets algériens avaient pu par leurs propres moyens tant logistiques qu’ humains trouvé la trace de ce terroriste dans la capitale de l’Oriental et comment ils avaient trouvé par la même occasion deux dépôts d’armes destinées aux salafistes en guerre contre les généraux d’Alger qui avaient ourdi un coup d’Etat militaire contre d’abord Chadli Benjdid et puis contre le FIS, ce parti islamiste qui avait remporté les élections haut la main au tout début des années quatre-vingt dix et le bain de sang qui s’en était suivi. Et durant cette «mission impossible », les services secrets marocains étaient aux abonnés absents, selon l’ex-homme fort de l’Algérie qui le racontait avec un ton plein de sarcasme et d’ironie à l’égard du Royaume. Encouragé par l’intervieweur, l’ex-adjudant de l’armée française expliqua que ses boys auraient pu s’infiltrer au Maroc et exfiltrer le sieur Layayda sans que les autorités du Royaume eussent pu éventer le coup, mais en pays respectant le principe du bon voisinage, l’Algérie en sa personne avait averti les autorités marocaines. Ceci pour l’histoire.
Mais là n’est pas le but de mon article.
Alors qu’il racontait l’épopée de ses services non sans une certaine nostalgie et avec un orgueil à peine voilé, l’homme en qui feu le président Mohammed Boudiaf avait une confiance aveugle jusqu’à l’amener à s’immiscer dans le bourbier algérien, a fait un lapsus et de taille et qui en dit long sur le professionnalisme et l’efficacité des services algériens, en expliquant qu’ils avaient repéré la cachette du terroriste du fait ou plutôt grâce à la présence de beaucoup d’Algériens à Oujda en particulier et dans la région de l’Oriental en général. Comment va-t-en comprendre ce lapsus, s’il en est un, si ce n’est que les Algériens qui sont au Maroc et surtout à Oujda et ses environs depuis des générations, sont et restent un potentiel danger pour la sécurité du Royaume, autrement dit une cinquième colonne ou des cellules dormantes attendant le jour «J».
Nous n’allons pas comme certains pays, et non des moindres, puisque les Etats unis d’Amérique, pour ne citer qu’eux, avaient parqué leurs citoyens d’origine japonaise dans des camps qui n’avaient rien à envier aux camps de concentration si ce n’étaient les fours crématoires et la solution finale ; et nous n’allons pas les rejeter manu militari à la frontière comme ce fut le cas pour nos concitoyens qui vivaient en Algérie jusqu’à ce que Houari Boumediene et son ministre des Affaires étrangères et actuel président de l’Algérie décidassent cette incurie gratuite.
Mais là n’est pas notre culture.
Le Maroc est et restera, comme il l’a toujours été, une terre d’accueil. Les Algériens natifs et /ou résidents dans le pays sont nos frères ; avec eux, nous avons des liens de sang, de lutte commune contre l’ancien colonisateur, sous la bannière duquel combattait Nezzar jusqu’en 1958, c’est-à-dire quatre années après la conférence de la Soummam. De ce fait, nous sommes sûrs que cette bourde langagière est due plus à l’usure des neurones, pour ne pas dire la sénilité avancée chez notre combattant de dernière minute-accusation portée à son encontre par plusieurs de ses ennemis, qu’à une mentalité enracinée dans l’imaginaire va-t-en guerre de la soldatesque d’Alger.
Mais là n’est pas le but de mon article.
Alors qu’il racontait l’épopée de ses services non sans une certaine nostalgie et avec un orgueil à peine voilé, l’homme en qui feu le président Mohammed Boudiaf avait une confiance aveugle jusqu’à l’amener à s’immiscer dans le bourbier algérien, a fait un lapsus et de taille et qui en dit long sur le professionnalisme et l’efficacité des services algériens, en expliquant qu’ils avaient repéré la cachette du terroriste du fait ou plutôt grâce à la présence de beaucoup d’Algériens à Oujda en particulier et dans la région de l’Oriental en général. Comment va-t-en comprendre ce lapsus, s’il en est un, si ce n’est que les Algériens qui sont au Maroc et surtout à Oujda et ses environs depuis des générations, sont et restent un potentiel danger pour la sécurité du Royaume, autrement dit une cinquième colonne ou des cellules dormantes attendant le jour «J».
Nous n’allons pas comme certains pays, et non des moindres, puisque les Etats unis d’Amérique, pour ne citer qu’eux, avaient parqué leurs citoyens d’origine japonaise dans des camps qui n’avaient rien à envier aux camps de concentration si ce n’étaient les fours crématoires et la solution finale ; et nous n’allons pas les rejeter manu militari à la frontière comme ce fut le cas pour nos concitoyens qui vivaient en Algérie jusqu’à ce que Houari Boumediene et son ministre des Affaires étrangères et actuel président de l’Algérie décidassent cette incurie gratuite.
Mais là n’est pas notre culture.
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