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La plus grande puissance au monde l’a fait. L’Union européenne le concède et la communauté internationale l’enserre. Pourquoi pas la France qui a joué et joue encore un rôle capital dans le soutien de la position marocaine au niveau du Conseil de Sécurité. Le député du groupe Agir ensemble (Majorité présidentielle), M’Jid El Guerrab, n’y est pas allé avec le dos de la cuillère. Clouant le bec de son collègue Jean-Paul Lecoq, qui continue de croire en le communisme plus de 30 ans après la chute du rideau de fer, le député El Guerrab a relevé que «plutôt que de s’inscrire dans cette approche (prôner le séparatisme), la France devrait emboîter le pas aux Etats-Unis à travers leur reconnaissance récemment de la souveraineté du Maroc sur son Sahara».
Le débat à la Commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale étant consacré à l’engagement militaire de la France au Sahel, le député communiste, par ailleurs «le dernier des Mohicans» à soutenir les mercenaires du Polisario au sein de l’hémicycle français, a profité de l’occasion pour faire étalage de ses penchants pernicieux pour le séparatisme totalitaire inspiré de sa ligne politique, tout en sombrant dans un parallélisme fallacieux, qui plaît à ses maîtres penseurs à Alger, entre la menace sécuritaire au Sahara et la question palestinienne. Hors jeu! Et Mjid El Guerrab de rétorquer sèchement qu’"effectivement, il y a une vraie question de sécurité dans cette zone (…) mais vous savez que récemment les Etats-Unis ont reconnu la pleine souveraineté du Maroc sur le Sahara. Je pense que c’est plutôt l’inverse, si on veut définitivement régler ce conflit gelé, il faudrait que la France aille dans le même sens». Dans un entretien accordé lundi à la MAP, le député du groupe Agir ensemble a rappelé que la France a été le premier pays à reconnaître et à soutenir le plan d’autonomie marocain en 2007, et que ce soutien constitue "une forme de reconnaissance" de la souveraineté du Maroc sur le Sahara.
Depuis la Déclaration américaine de reconnaissance de la marocanité du Sahara, plusieurs voix se sont élevées en France, notamment des parlementaires, des eurodéputés et d’anciens ministres, invitant Paris et l’Union européenne à s’inscrire dans cette démarche, visant à accélérer la résolution d'un conflit qui n’a que trop duré.