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Voilà donc, une nouvelle ère qui s'ouvre pour le RCA avec l'arrivée de Boudrika à sa tête. Le jeune promoteur immobilier - fils de son père- aura cependant de gros défis à relever au cours de la prochaine saison et dont le premier sera un sacre car comptant pour une participation au Mondial des clubs que le Royaume organisera. Le jeune président en a-t-il les moyens ? Financiers certainement au vu des promesses faites quant au recrutement de quelques noms tant au niveau des joueurs que du staff technique qu'il n'aura cessé de promettre tout au long d'une campagne du reste généreuse. De par ce côté de la chose, cela permet quelques lueurs d'espoir au regard du déficit financier laissé par son prédécesseur. Quant aux autres qualités pour mener à bien les affaires de cette institution qu'est le RCA - compétence, charisme, gestion et bien d'autres vertus encore- Mohamed Boudrika est, comme qui dirait, attendu au tournant.
On regrettera cependant pour cette élection qui relève bien plus d'une nomination que d'un suffrage, cette absence de démocratie, bénie, par ailleurs, par les éléphants des Verts pourtant si décriés par le mouvement «Basta». En effet, les candidats durant la semaine, à chacun sa carrure et pour diverses raisons dont certaines bien peu conventionnelles, se sont désistés, parfois tout écœurés, devant une situation jugée scandaleuse et plus particulièrement par le rajout en dernière minute à la liste de votants d'une soixantaine de voix (nouveaux adhérents) tous acquis à la « bonne cause ».
C'est le cas, notamment, des ténors Mohamed Naciri, Saïd Hasbane et surtout Jamal-Eddine Khalfaoui qui auront préféré renoncer en boycottant même l'assemblée de jeudi dernier. Le dernier dont le profil n'est plus à présenter, tant il aura donné autant au monde entrepreneurial qu'au sportif aura même reçu à des heures de la nuit pas possibles, insultes et menaces pour se retirer. Fair-play et le cœur tout vert, il aura eu tout de même cette réplique: « On ne peut que souhaiter bonne chance au Raja ».
Pour nous autres, tout en appelant de tous nos vœux réussite au nouveau président, on aura noté, non sans amertume, l'absence de démocratie lors de cette passation du pouvoir.