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Pour nombre d’enseignants, ce retard relance la polémique sur la crédibilité du ministère de l’Education nationale. Il dénote aussi un certain manque de transparence du côté de la direction des ressources humaines du ministère de tutelle. On se rappelle que le ministère avait justement prévu le déroulement de ces examens en début de l’année scolaire pour permettre aux enseignants de bien les préparer lors des vacances et donc ne pas perturber la rentrée mais aussi pour annoncer les résultats avant la fin de l’année. Et ce dans la perspective de combattre les déperditions scolaires et l’absentéisme. C’est dire que ce retard va à l’encontre de la Charte de l’Education et de la Formation ainsi que de l’amélioration de la qualité de l’enseignement et de la situation de l’enseignant. Ce qui risque fort de pousser les enseignants à exprimer leur grogne à travers des grèves dont on pourrait se passer si l’administration s’acquittait convenablement de son devoir en respectant les délais convenus pour l’annonce des résultats des examens professionnels.
Contacté par « Libé », le Centre des examens en charge de la correction et du classement des candidats nous a confirmé que le problème réside dans le fait que plusieurs dossiers de candidats ne comportent pas de note professionnelle attribuée par l’inspecteur et le directeur. Notation qui compte dans la note finale à hauteur de 30%, sans laquelle le classement sera impossible. « Nous avons réalisé toutes les opérations au niveau du concours écrit mais nous ne pouvons annoncer les résultats avant d’avoir la note du directeur de l’établissement et de l’inspecteur pour pouvoir classer les candidats», a déclaré à Libé le directeur dudit centre. Les enseignants rétorquent que ces notes-là doivent figurer dans le dossier avant même le déroulement de l’examen. Qu’en pense le ministre El Wafa qui vient de prendre les commandes du ministère de tutelle ?