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“C’est un jeu assez bizarre. Il a eu plus d’effet que je le voulais. Je ne suis pas fier”, a déclaré devant le tribunal correctionnel de Bruxelles Hicham Beyayo, 24 ans, cité par l’agence de presse Belga.
Le jeune Belge d’origine marocaine comparaît depuis le 5 mars pour “appartenance à un groupe terroriste” aux côtés de six autres accusés, membres de ce que le parquet pense être une cellule de recrutement de combattants jihadistes liée à Al-Qaïda. Deux autres accusés, en fuite, sont jugés par contumace.
Lors de l’instruction, Hicham Beyayo a reconnu s’être rendu au début de 2008, via la Turquie, dans des camps d’entraînement à la frontière entre le Pakistan et l’Afghanistan.
A son retour en Belgique en décembre de la même année, il avait re-contacté son ancienne amie. “Beyayo l’informait qu’une +O+ -comme opération- aurait lieu prochainement et qu’il n’en reviendrait sans doute pas”, avait expliqué à cet égard, à l’ouverture du procès, le président du tribunal Pierre Hendricks. Hicham Beyayo a affirmé lundi qu’il s’agissait d’une “blague” destinée à pousser son ancienne compagne à le rejoindre. Il a ajouté avoir directement avoué son stratagème à celle-ci lorsqu’elle l’avait retrouvé dans un hôtel, selon Belga.
Intercepté par la Sûreté de l’Etat belge, le message avait déclenché une vague de perquisitions le 11 décembre 2008. Les autorités du royaume avaient même un temps envisagé d’annuler un sommet européen, de crainte d’un attentat. Hicham Beyayo a expliqué lundi avoir l’impression d’avoir été trompé “par internet” et d’avoir été influencé par le chef présumé de la cellule, Moez Garsallaoui, qui serait toujours dans la région afghano-pakistanaise et qui est jugé par contumace, et par l’épouse de celui-ci, Malika El Aroud.
Malika El Aroud a nié mardi dernier qu’elle soutenait le terrorisme, tout en défendant le “droit des musulmans” à prendre les armes contre les Occidentaux en Afghanistan.







