Cette fois c’est du côté du Mouvement populaire que l’on se tourne avec toujours la même appréhension. Heureusement qu’il y en a qui font tout pour limiter les dégâts quitte à chercher à faire quelque omelette sans casser des œufs. On a eu trop de Mouvements jusque-là. Pitié !
Cette maudite inflation n’a pas épargné le champ syndical. On a ainsi vu naître non pas que des « centrales » syndicales, ou des syndicats tout court, mais aussi quelques associations ou groupuscules qui sont prêts à tout pour ravir la vedette à tout ce beau monde.
La triste illustration de cette misérable incongruité nous est servie en ce février aux dépens des pauvres usagers de quelques moyens de transport public. Les conseillers et autres députés ont eu beau amender. Le ministre a eu beau argumenter et convaincre. Les syndicats, les vrais, ont beau se réjouir de voir le projet de code de la route épouser une forme qui n’était pas sans les satisfaire. Mais quelques mystérieux « militants » sont désespérément là, avides de prouver leur existence en ramant à contre-courant, quitte à décider d’une grève, de son annulation ou de son report, par la suite sous prétexte que quelques soi-disant négociations seraient en cours.