Tomber de rideau sur le 27ème Festival "Jazz à Rabat"

Lundi 29 Septembre 2025

Le rideau est tombé, samedi soir, sur la 27ème édition du festival "Jazz à Rabat", qui a drainé un public nombreux et "réussi à créer des croisements musicaux et artistiques uniques", selon les organisateurs.

Organisé à l’initiative de la délégation de l’Union européenne au Maroc, en partenariat avec le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication et la Wilaya de la région Rabat-Salé-Kénitra, cet évènement confirme, à travers cette édition, sa vocation de passerelle musicale entre l’Europe et le Maroc, précise-t-on.

Cette manifestation artistique, tenue pour la première fois à l’amphithéâtre du parc Hassan II, a attiré une foule nombreuse, venue apprécier une programmation variée, mêlant jazz européen et musiques marocaines, à travers deux concerts et deux rencontres chaque soir, a affirmé dans une déclaration à la MAP, le directeur artistique du festival, Abdelmajid Bekkas.

De son côté, le chef adjoint de la délégation de l’Union européenne au Maroc, Daniele Dotto, a relevé que l'idée fondatrice de ce festival est de favoriser le dialogue entre artistes européens et marocains, saluant la forte affluence du public au festival, les guichets affichant complet chaque soirée.

"Cette édition, organisée du 25 au 27 septembre, est un succès", a-t-il ajouté, précisant que les organisateurs entameront dès sa clôture les préparatifs de la 28ème édition.
La cérémonie de clôture du festival a été marquée par un concert envoûtant avec des fusions inédites entre jazz, rythmes gnaoua, sonorités amazighes et rock psychédéliques.

Le public a ainsi assisté à une joute musicale entre le Mehdi Qamoum Quartet (Maroc) et l’A.M.E. Trio (Belgique), suivie d’une prestation audacieuse portée par le Bab L’Bluz Quartet (Maroc) et le Lina Nyberg Quartet (Suède).
À cette occasion, l’artiste marocain de Gnaoua originaire d’Agadir, Mehdi Qamoum, a confié qu’il réalisait "un objectif de longue date" en participant à ce festival.

Cette manifestation constitue d’abord "une opportunité de rencontres humaines avant d’être artistiques", a-t-il estimé, soulignant que le dialogue entre jazz et Gnaoua "s’impose naturellement, les deux partageant des racines africaines, le jazz retrouve en quelque sorte son berceau à travers cette fusion".

"Notre art et notre musique se nourrissent de ces échanges et de ces passerelles", a ajouté l’artiste, qui mêle Gnaoua et musique amazighe, tout en intégrant des influences issues d’autres musiques traditionnelles marocaines.

Bouillon de culture

Exposition collective
 
L'exposition collective intitulée "Histoires d’œuvres" a été inaugurée, samedi soir à la galerie Living 4 ART à Casablanca, en présence de plusieurs personnalités du monde de l’art et de la culture.
Cet événement, qui se poursuit jusqu’au 25 octobre prochain, réunit 18 artistes contemporains marocains et internationaux, offrant au public l'occasion de découvrir la richesse et la vitalité de la scène artistique contemporaine dans un espace pensé pour le dialogue et la rencontre.
"Avec Histoires d’œuvres, il s’agissait de donner la parole aux artistes à travers leurs créations. Chaque œuvre exposée raconte quelque chose d’intime, de sincère", a indiqué la directrice de la Galerie, Meryem Iraqi Lahlou.
"C’est cette authenticité, cette diversité des regards, que nous cherchons à partager avec le public", a-t-elle ajouté, dans une déclaration de la MAP.
"En chacun de nous, un artiste est enfoui, façonné par les épreuves et mûri par les expériences. À chaque coup de pinceau, l’artiste en moi sort enfin de sa prison. La peinture est un moment de liberté et de magie inestimable", a confié la peintre autodidacte Wafaa Chagdane. Pour elle, cette exposition constitue un acte de transmission et d’ouverture, une occasion pour les artistes de partager leurs univers avec sincérité.
"Je cherche à révéler ce que l’on ne voit pas toujours. La lumière, l’ombre, un geste ou un regard : chaque détail peut porter une histoire", a souligné, de son côté, Anas Benayad, photographe et designer. "Mon appareil devient ainsi une machine à remonter le temps, capable de figer l’instant, de préserver la mémoire et d’inviter le spectateur à ressentir", a-t-il révélé.
À travers leurs créations, les artistes invitent le visiteur à découvrir la richesse de l’expression artistique marocaine et internationale, en mettant en lumière la diversité des approches et des sensibilités.

Libé

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