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Sous le slogan «Imaâchar… signes, patrimoine et spectacle», le Festival Imaâchar de Tiznit vient de clôturer sa cinquième édition tenue la semaine dernière. L’Association Issmoun des œuvres sociales, culturelles et de la protection du patrimoine organisatrice de ce rendez-vous annuel en partenariat avec l’IRCAM, la municipalité, le conseil provincial et la province de la ville, entre autres partenaires, a mis cette année les bouchées doubles pour assurer une programmation étoffée et diversifiée. Ainsi, au volet spectacle et divertissement, pièce maîtresse du programme, la scène d’Imaâchar, dont l’acception en berbère désigne «acteurs» ou «obscénités», a constitué le moment fort du festival. La procession de ces acteurs populaires qui a sillonné les différents boulevards et rues de la ville a attiré une grande foule qui a suivi avec attention la nouvelle version de cette gigantesque pièce théâtrale jouée en plein air où se sont mélangés eau, feu, sueur, youyous, sagesses, allusions quelque peu grivoises (d’où l’appellation Imaâchar)… Les spectateurs ont eu ainsi l’occasion de contempler les excentriques accoutrements faits de masques et de peaux de divers animaux et autres oripeaux savamment enfilés par Imaâchar qui ont fait montre d’une grande maîtrise des techniques de mise en scène.
Ces derniers ont joué également des parties de Bilmawn, Isswaben, Issmgan, etc, qui constituent les différentes versions régionales de ce séculaire rite qui met rudement à l’épreuve le sens de l’improvisation théâtrale. Cette édition s’est distinguée notamment par sa programmation d’un atelier de contes pour enfants. A travers cette activité, les initiateurs du festival visent sa restitution et sa mise en valeur pour une meilleure réappropriation des différentes méthodes de narration et leurs continus pédagogiques instituant les mythologies à l’origine de l’historicité d’Imaâchar. Et ce, dans le but de la préservation de ce précieux patrimoine immatériel. La tradition orale, arguent-ils, reste le meilleur support de sa mémorisation et donc de sa sauvegarde. Au menu des activités figurait également l’atelier de la confection des masques de déguisement utilisés lors du défilé d’Imaâchar. Toute une technique et un art qui exigent de l’imagination et une dextérité hors pair. En plus de l’atelier de formation des jeunes talents cinéastes en dramaturgie berbère. «Imaâchar est une œuvre théâtrale par excellence. Du coup, nous avons tenu à ce qu’il soit une action à grande portée didactique et pédagogique en matière d’art des tréteaux», a déclaré un responsable de l’Association Issmoun. Au volet économique dont le festival s’attache à faire tourner les rouages dans la foulée, des stands commerciaux et surtout des produits du terroir ont été dressés sur la Place Al Michoir au cœur de la cité ancienne de Tiznit et ont drainé des foules importantes. Plus de 30 coopératives et associations y ont pris part.
Lors du festival, plusieurs visites solennelles ont été effectuées aux musées et monuments historiques, hauts lieux de la mémoire collective de la ville comme la Kasbah Aghnnaj, la source Bleue et l’Espace Targa. Une approche initiatique à l’ancrage de la culture de la préservation des vestiges historiques parmi les jeunes. Des soirées artistiques ont été aussi organisées, comportant des parties d’Ahwach qui ont exploré à l’occasion les diverses facettes traditionnelles locales de cet art. La cérémonie de clôture du festival a été organisée en l’honneur des participants au siège de l’association organisatrice. L’on peut dire que cette édition, de par la richesse et la qualité de la programmation proposée, a consacré la maturité de cette manifestation tiznitie qui s’impose désormais comme l’une des grandes manifestations en passe d’acquérir une place honorable dans le palmarès des festivités culturelles annuelles à succès de la ville.
Ces derniers ont joué également des parties de Bilmawn, Isswaben, Issmgan, etc, qui constituent les différentes versions régionales de ce séculaire rite qui met rudement à l’épreuve le sens de l’improvisation théâtrale. Cette édition s’est distinguée notamment par sa programmation d’un atelier de contes pour enfants. A travers cette activité, les initiateurs du festival visent sa restitution et sa mise en valeur pour une meilleure réappropriation des différentes méthodes de narration et leurs continus pédagogiques instituant les mythologies à l’origine de l’historicité d’Imaâchar. Et ce, dans le but de la préservation de ce précieux patrimoine immatériel. La tradition orale, arguent-ils, reste le meilleur support de sa mémorisation et donc de sa sauvegarde. Au menu des activités figurait également l’atelier de la confection des masques de déguisement utilisés lors du défilé d’Imaâchar. Toute une technique et un art qui exigent de l’imagination et une dextérité hors pair. En plus de l’atelier de formation des jeunes talents cinéastes en dramaturgie berbère. «Imaâchar est une œuvre théâtrale par excellence. Du coup, nous avons tenu à ce qu’il soit une action à grande portée didactique et pédagogique en matière d’art des tréteaux», a déclaré un responsable de l’Association Issmoun. Au volet économique dont le festival s’attache à faire tourner les rouages dans la foulée, des stands commerciaux et surtout des produits du terroir ont été dressés sur la Place Al Michoir au cœur de la cité ancienne de Tiznit et ont drainé des foules importantes. Plus de 30 coopératives et associations y ont pris part.
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