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Arbi Anouche, père de la jeune Ghizlane résidant à Tiznit, est indigné par le verdict prononcé contre le violeur de sa fille. Il s’efforce de le faire savoir auprès des pouvoirs publics et du mouvement associatif.
La raison de l’indignation et de la colère de ce père est le jugement prononcé par le tribunal de 1ère instance de Tiznit à l’encontre de N.K., reconnu coupable de viol d’une mineure.
Il a écopé de 4 mois de prison ferme assortis d’une amende de 500 dhs et d’un dédommagement pour la partie civile de 10 mille dhs, montant revu à la hausse (soit 15 mille dhs) par la Cour d’appel d’Agadir.
La sentence, selon M. Anouch, est injuste; il prétend par ailleurs que le mis en cause, au casier judiciaire bien chargé, bénéficie d’une protection et de l’intervention d’un proche dans le dessein d’influencer le cours du procès.
Le père appelle les organismes des droits humains à intervenir pour faire entendre la vérité, assurant que ce procès lui a coûté temps, argent (plus de 40 mille dh) et désagréments professionnels en raison de ses déplacements entre Tiznit, Agadir et Rabat.
Dans sa plainte adressée au procureur général du Roi, le père de la victime parle de pressions allant des menaces aux propositions de dédommagements pour l’amener à se désister. Refusant de monnayer son honneur, il soutient que sa détermination et les actions menées ont entraîné la disparition de certaines pièces du dossier de sa fille ; il réclame la révision dudit procès pour que le coupable soit puni en toute équité.