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Conduite par le dénommé Abou Yassine, condamné à deux ans de prison ferme dans le cadre du réseau terroriste baptisé Ansar Al Mahdi, démantelé en 2006, cette cellule est composée de trois frères de nationalité espagnole, apprend-on de source judiciaire. Les mis en cause ont été accusés de “constitution d’une bande criminelle, préparation d’actes terroristes, collecte de fonds pour leur utilisation dans des actes terroristes, trafic de drogue, vol de voitures et falsification de documents des véhicules”.
Les quatre individus seront déférés devant le juge d’instruction en charge des affaires du terrorisme près l’annexe de Salé de la cour d’appel.
Une source sécuritaire avait indiqué que les membres du réseau se livraient au trafic de drogue à destination de l’Espagne ainsi qu’à la falsification de documents des véhicules qu’ils mettaient en vente au Maroc. Cette opération a permis la saisie de trois véhicules immatriculés au préside occupé de Sebta, ainsi qu’un important lot de documents et de supports audio à caractère islamiste incitant au Jihad et légitimant les opérations suicide et l’exécution d’otages détenus par Al Qaida, ajoute-t-on de même source.
Principal animateur de cette structure, poursuit la même source, Abou Yassine s’est employé dès sa libération en juillet 2008, à constituer cette cellule à Sebta en mettant à la disposition de ses membres son expérience en tant qu’activiste islamiste invétéré et ex-trafiquant de drogue en Espagne.
Le traitement de cette affaire a mis en évidence la reconversion des radicaux, membres de ce réseau, dans la criminalité organisée, qu’ils légitiment en vertu du principe de l’Istihlal, souligne cette même source. D’autre part, précise la même source, les mis en cause ont tissé des rapports avec d’autres acteurs actifs dans le trafic de tout genre au Maroc et qui avaient noué par opportunisme des relations commerciales avec le terroriste français Robert Richard Antoine Pierre, Alias Abou Abderrahmane au Maroc.
Sur le plan international, indique cette source sécuritaire, une connexion de cette cellule se dégage à travers les liens de son leader Abou Yassine, avec les activistes d’une structure terroriste en Suède et des marocains afghans.