-
Abdellatif Hammouchi s'entretient à Rabat avec la Directrice générale de la sécurité intérieure en France
-
Nasser Bourita appelle à une refonte profonde du Partenariat euro-méditerranéen pour en faire un espace de résultats concrets
-
Dubravka Šuica : Le Maroc, un partenaire privilégié de l'UE
-
Azzeddine Farhane : La stratégie proactive du Maroc et son engagement diplomatique font du Royaume "une passerelle" entre les continents
Le mis en cause, 32 ans, a été reconnu coupable pour avoir constitué une bande criminelle, préparé et commis des actes terroristes et porté gravement atteinte à l’ordre public.
Extradé au Maroc par la Syrie où il a résidé pendant deux ans, Belhaj était recherché par la police espagnole depuis qu’il avait loué un appartement, situé en périphérie madrilène, ayant servi à l’hébergement de sept membres du réseau impliqué dans les attentats du 11 mars 2004 à Madrid.
Lors de la séance de la Cour, le représentant du parquet a requis 20 ans de réclusion à l’encontre du prévenu, en considérant que les charges qui pèsent sur lui sont bien établies au regard des aveux mêmes de l’accusé.
La défense a, pour sa part, demandé l’acquittement de Belhaj invoquant l’absence de preuves établissant les chefs d’inculpation retenus contre son client. Ce dernier, a-t-elle argué, “n’était pas au courant des préparatifs pour les attentats de Madrid”.
Par ailleurs, la même Cour d’appel à Salé a prononcé, jeudi, des peines allant de 2 à 7 ans de prison ferme à l’encontre de trois individus poursuivis dans des affaires de terrorisme.
Le premier prévenu, Jamal Bezzazi, a écopé d’une peine de sept ans de prison ferme pour “constitution de bande criminelle en vue de préparer et commettre des actes terroristes dans le cadre d’une entreprise collective visant à porter gravement atteinte à l’ordre public”.
Younès Salmoun a été, quant à lui, condamné à quatre ans de prison ferme pour “constitution de bande criminelle pour préparer et commettre des actes terroristes” et “appartenance à une association non autorisée”.
Le troisième prévenu, Mohamed Kheireddine, s’est vu infliger une peine de deux ans de prison ferme pour “constitution de bande criminelle pour préparer et commettre des actes terroristes”, “appartenance à une association non autorisée”, “tenue de réunions publiques sans autorisation préalable”. Le tribunal a acquitté Adil Abbas et Mohamed Chika, qui étaient poursuivis en état de liberté provisoire.