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Microsoft, riche de son expérience internationale n’hésite pas à en faire profiter d’autres pays. «Ce premier Microsoft e-gov summit nous permet de partager notre expérience avec nos partenaires du gouvernement marocain et de proposer, avec notre système, des solutions pour aider à la mise en œuvre des nombreux projets porteurs d’efficacité et de réelle valeur ajoutée citoyenne ». C’est ce qu’a affirmé Samir Benmakhlouf directeur général de Microsoft Maroc.
Le Maroc a déjà entamé son processus de modernisation dont le développement a été reconnu par les instances internationales. Ainsi un indice de maturité des pays en termes de e-gouvernement a été établi par l’ONU en 2010. Sur 192 pays, le Maroc a été classé 126ème. En 2012, le Royaume est passé à la 56ème place, un saut de qualité significatif qui témoigne des efforts consentis par l’ensemble des parties prenantes. Cela a démarré avec l’instauration du plan Maroc Numéric 2013. L’objectif vise à hisser le Royaume en tête des pays émergents. Pour ce, le citoyen et l’entreprise ont été mis au centre du processus des administrations, comme l’a expliqué Badre Boubker, directeur de Maroc Numeric 2013. Le chemin est ainsi tracé vers plus de transparence et un traitement plus démocratique des citoyens. Depuis, le Royaume a procédé à la mise en œuvre des services publics orientés vers les usagers. M. Boubker a rappelé que certains programmes ont déjà été organisés au sein des administrations et de citer en exemple le service « simpl» pour les impôts et «e-rc» relatif au registre de commerce. D’autres sont au stade d’essai comme la prise de rendez-vous qui ne concerne que quatre hôpitaux pilotes. Le citoyen n’est pas en reste, « Fikra.egov.ma » a été conçu pour mieux répondre aux demandes des citoyens. Une sorte de boîte à suggestions. Certes des efforts énormes ont été accomplis, mais il ne faut pas s’arrêter en si bon chemin. Beaucoup de chantiers demeurent ouverts en l’occurrence des mesures d’accompagnement. M. Boubker a indiqué à cet effet qu’il faut instaurer la confiance numérique via des lois et miser sur le capital humain à travers une meilleure employabilité des jeunes.
Sous d’autres cieux, la question du e-gov ne se pose plus. C’est le cas du Bahreïn qui est un exemple de performance en la matière, comme n’a pas manqué de le souligner Mohammed El Qaed, directeur de l’Agence e-gov de Bahreïn. Preuve en est que le pays a réussi à hausser son classement à la 36ème place mondiale en termes de maturité e-gov. Ces services sont accessibles via les téléphones mobiles. Point de miracle puisque le maître mot, c’est de mettre la bonne personne à la bonne place.