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“Nous avons perdu l’un des fondateurs de l’école
philosophique marocaine moderne”
« Avec le décès du grand maître Mohamed Abed Al Jabri, le Maroc, le monde arabo-musulman et le monde entier a perdu l’un des géants de la pensée et un philosophe de grand calibre dont les œuvres ont été traduites en différentes langues, constituant un signal lumineux dans la pensée arabe contemporaine à travers ses livres critiques, analytiques profondes empreintes de rationalité, portant aussi bien sur la raison arabe, l’épistémologie, l’éducation, la politique, et plus encore l’éthique.
Avec ce décès, l’université marocaine, en particulier les enseignants de philosophie, l’un des pionniers si ce n’est le précurseur de l’école philosophique marocaine moderne, formant des générations d’étudiants ayant contribué à la diffusion de la pensée philosophique au Maroc à travers différents établissements.
L’USFP a perdu également l’un de ses principaux dirigeants ayant apporté une contribution originale à travers son histoire, en tant que fondateur, dirigeant, journaliste, homme de culture et en tant que politique distingué.
Personnellement, j’ai perdu un ami et un collègue cher, avec qui j’ai fait pendant de longues années mes études à l’Université Mohammed V au département de philosophie, sociologie et psychologie. J’ai également perdu un camarade avec qui j’ai partagé de longues années de combat au mouvement national et à l’USFP.
Notre consolation est que le défunt nous a légué un patrimoine intellectuel ayant contribué au progrès du Maroc moderne et au rayonnement du Royaume du Maroc.
Nous sommes à Dieu et à Lui nous retournons ».
Abderrahmane Youssoufi, ancien Premier secrétaire de l’USFP :
“Un phare intellectuel irremplaçable”
« J’ai été foudroyé par l’annonce du décès de Mohamed Abed Al Jabri. C’est une grande affliction pour la famille du défunt, le peuple marocain, le monde arabo-musulman et la culture mondiale. Le patrimoine intellectuel du regretté, ses diverses œuvres, ses contributions dans l’analyse de la raison arabe, ses apports militants à l’éducation de générations de la société marocaine, font de lui un phare intellectuel irremplaçable ».
Mohamed Berrada, écrivain et critique littéraire :
“Un intellectuel au service d’un Maroc démocratique et libre”
« Nous avons perdu un militant conscient, un intellectuel studieux, et un éducateur ouvert sur son époque. Le parcours du regretté témoigne de la force de sa détermination et de son attachement au savoir et à la culture, sa fidélité au militantisme en faveur de l’édification d’un Maroc démocratique et libre. Il ne fait pas de doute que ses recherches constituent une référence incontournable pour les chercheurs, les intellectuels ainsi que pour les étudiants et les enseignants ».
Hassan Najmi, écrivain-poète :
“Un grand maître à penser”
« Mohamed Abed Al Jabri fut pour moi et pour ma génération l’un des grands maîtres à penser qui nous ont appris à mieux cerner le rapport à nous-mêmes et aux autres et comment se construire une vision du monde dans lequel nous vivons et de l’époque à laquelle nous appartenons. Le regretté fut et restera l’une des références les plus importantes en termes d’encadrement intellectuel au Maroc et dans le monde arabe plus généralement. J’affirme avec fierté mon appartenance à sa pensée et à l’horizon de son militantisme, à la sincérité de son engagement et à sa pureté éthique.
Face à cette grande perte, j’avoue ne pas être en mesure de résumer le parcours de ce géant de la pensée arabe contemporaine, ses contributions tout aussi grandes que variées à la vie académique, éducative, journalistique, politique …