-
Nasser Bourita : SM le Roi a fait de la protection des droits de l'Homme le ciment d’une société moderne, juste et apaisée
-
Les dix manquements de l’Exécutif
-
Le centre de recherche de l'OLP rend hommage au Haut-commissaire aux anciens résistants
-
Gilbert F.Houngbo : La justice sociale, tributaire d’un accès équitable aux opportunités
-
Le chef de la diplomatie représente S.M le Roi au Sommet africain sur les engrais
D'autres sources plus pessimistes estiment que ce taux pourrait même dégringoler à 2,5% si le déficit en précipitations enregistré jusqu'ici s'étend aux mois de mars et d'avril. Ceci d'autant plus que le ralentissement de l'activité touristique liée à la crise en Europe pourrait également peser de tout son poids sur le budget général de l'Etat. Des propos qui ne seront certainement pas bien accueillis par le gouvernement Benkirane qui devra présenter, aujourd'hui, lors d'une séance plénière du Parlement, son projet de loi de Finances pour l'exercice 2012.
Adopté jeudi dernier, ce projet prévoit de réaliser un taux de croissance de 4,2% et de réduire le déficit budgétaire à 5%.
Pour Hicham Attouch, président du Forum des économistes marocains, le constat rapporté par Reuters est proche de la réalité marocaine vu la conjoncture nationale et internationale morose. Selon lui, le taux de croissance de 4,2% prévu pour cette année sera difficile à atteindre.
Le président du FEM estime que la stagnation du taux de croissance dans la zone euro, principal partenaire commercial du Maroc, conjuguée à une campagne agricole en dessous de la moyenne laisse penser que le taux de croissance n'ira pas au-delà de 3,5%.