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Le ministre, qui présentait un exposé devant la commission des Affaires étrangères, de la défense nationale et des affaires islamiques à la Chambre des représentants, a indiqué que la délégation marocaine à cette réunion était parfaitement consciente que l’examen de cette proposition figée, à la demande de l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU d’écouter toutes les parties concernées, n’aboutira à rien car celle-ci ne porte en elle aucune valeur ajoutée comme l’avaient prouvé les quatre précédents rounds de Manhasset ainsi que la première réunion informelle de pourparlers en Autriche.
Cette proposition s’inscrit uniquement dans le cadre d’une tactique de diversion et n’est autre qu’une reproduction des plans antérieurs, notamment le Plan Baker II, a souligné M. Fassi Fihri, ajoutant que cette proposition n’est en réalité qu’une tentative de faire diversion pour occulter la justesse de notre question nationale et de présenter des interprétations unilatérales et tendancieuses du principe d’autodétermination.
La délégation marocaine, a poursuivi le ministre, a dénoncé à nouveau les tentatives de faire dévier le processus de négociations de son cours normal et de porter atteinte à la dynamique de négociations enclenchée par l’initiative marocaine.
A ce propos, la délégation a mis à nu les vrais mobiles qui poussent les séparatistes à entraver le processus de négociations et souligné que le Maroc a adressé plusieurs correspondances à ce sujet au secrétaire général de l’ONU, a-t-il dit.
En parallèle, les adversaires se sont tenus à leur discours habituel de diversion et de surenchère autour de soi-disant violations des droits de l’Homme, des prisonniers politiques et de guerre et des supposés disparus, a fait savoir M. Fassi Fihri, notant que la délégation marocaine a démenti les allégations tendancieuses du polisario concernant la détention par le Maroc de 151 prisonniers de guerre, sachant que ce dossier a été clos définitivement en 2005.
Et d’ajouter que ce dossier devait être résolu conformément à l’esprit de l’article 113 de la 3-ème convention de Genève de 1949, dès la conclusion du cessez-le feu, vu l’instrumentalisation ignoble de ce dossier pendant des années par le polisario.
La délégation marocaine a également démenti les allégations concernant le cas de 500 disparus, a souligné M. Fassi Fihri, faisant observer, à ce propos, que le secrétaire général de l’ONU n’évoque plus cette question dans ses derniers rapports sur la question du Sahara marocain.