Autres articles
-
Une ville japonaise veut limiter à deux heures l'utilisation des smartphones
-
En Tunisie, une "révolution des boucles" contre les diktats de beauté
-
Et si l'IA rendait les médecins moins bons ?
-
Trump, Zelensky et la diplomatie vestimentaire
-
Des scientifiques découvrent un taux important de changement de sexe chez certains oiseaux
Les chercheurs américains du Laboratoire national Lawrence Berkeley ont récemment découvert un nouveau risque sanitaire lié au tabagisme passif. Les résidus de la fumée de cigarette, dont ceux de la nicotine, s'imprègnent dans les pièces de la maison, et même dans les meubles. En plus de laisser une vilaine odeur de tabac froid, le fait de fumer imbibe les surfaces des pièces (murs, plafonds...) de résidus de la fumée de cigarette et ceci pendant plusieurs jours, voire des semaines ou des mois, même après avoir longuement aéré la pièce. Ces résidus contiennent des substances particulièrement toxiques. De plus, la nicotine a tendance à interagir avec d'autres molécules présentes dans l'air. Ainsi, en s'associant avec l'acide nitreux atmosphérique, elle produit de nouvelles substances : les nitrosamines, reconnues par l'OMS (Organisation mondiale de la santé) pour leur fort effet cancérigène.L'expérience des scientifiques américains a abouti à la découverte, dans la cabine du camion d'un gros fumeur, de nitrosamines, dont la présence a été confirmée en laboratoire. Ces substances nocives sont donc également présentes dans les logements de fumeurs. Ce sont les enfants et les bébés, victimes du tabagisme passif, qui risquent d'en pâtir le plus.