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A l’issue de son conseil national tenu vendredi dernier à Rabat, le SDJ tout en exprimant, via un communiqué, sa satisfaction quant au dépôt du projet de statut des greffiers au secrétariat général du gouvernement, estime que la promotion exceptionnelle reste la solution appropriée pour tous les dossiers en suspens.
Appel a été lancé également par le conseil national au département de tutelle afin que ledit projet de statut soit soumis au Conseil de gouvernement dans de brefs délais, et ce dans l’objectif d‘apaiser la tension du front social et d’épargner les répercussions négatives que personne ne peut prévoir, indique le communiqué.
Pour ce qui est des procès intentés à des fonctionnaires du secteur à Errachidia et Beni Mellal, fabriqués de toutes pièces, le SDJ appelle le ministère à assumer ses responsabilités pour réunir toutes les conditions d’un jugement équitable.
Par ailleurs, le Syndicat national de la justice, affilié à la CDT, a décidé d’observer une grève nationale les 17 et 18 mars, en signe de protestation contre les poursuites à l’encontre des fonctionnaires du secteur en état d’arrestation et la non-satisfaction de son cahier revendicatif.
Pour sa part, la Fédération nationale du secteur de la justice, affiliée à l'UNTM, a pris la décision de débrayer les mercredi et jeudi pour protester contre « le non-respect par le ministère de tutelle de ses engagements, entre autres l'amendement du projet relatif au statut des greffiers ».
D’un autre côté, les huissiers de justice sont montés au créneau en observant une grève nationale depuis mercredi qui se poursuivra jusqu’au 17. Ils devraient tenir un sit-in hier devant le ministère de la Justice.
Cette grève intervient pour exprimer leur déception quant à la décision du ministère d'élaborer des projets d'amendement de la procédure civile, de la loi sur l'assistance judiciaire et de la grille des salaires sans tenir compte de leurs propositions.