-
La résolution du Conseil de sécurité vivement saluée par les Groupes socialistes-Opposition ittihadie au Parlement
-
XIX Congrès Mondial de l’Eau : Pour repenser l’avenir de l’eau à Marrakech
-
Conseil supérieur de l'Université arabe Naif des sciences de sécurité : Reconduction d’Abdellatif Hammouchi comme membre
-
Les chioukhs et notables des tribus sahraouies de Dakhla-Oued Eddahab louent la diplomatie clairvoyante de Sa Majesté le Roi
Alors que l’autobus était en flammes et que les usagers manifestaient leur inquiétude, des centaines de chauffeurs, receveurs et contrôleurs des anciennes sociétés de transport protestaient devant la wilaya de la région Rabat-Salé-Zemmour-Zaër. Ils revendiquaient des indemnités de chômage et leur réintégration par le nouvel opérateur. Ce dernier avait pourtant signé un contrat avec la wilaya dans lequel il s’engage à recruter 3200 ouvriers, soit le double de l’effectif précédent.
Comme nous l’avons signalé dans plusieurs articles auparavant, Véolia/Staréo n’a pas respecté toutes les clauses du contrat, ce qui a donné lieu à une véritable crise de transport dans les quatre grandes villes, Rabat, Salé, Skhirat et Témara. Cela a dopé le transport clandestin qui s’est vu favorisé et encouragé par les autorités. Et ce sont des policiers qui, dans plusieurs points des villes concernées, veillent à organiser ce transport et charger les citoyens comme des moutons dans des estafettes et pick-up.
Des responsables de Véolia ont affirmé que la crise du transport sera résolue début mars prochain. D’ailleurs, ils avaient même promis que la crise ne dépassera pas le mois de janvier.
Aujourd’hui, les citoyens sont de plus en plus écœurés par cette situation déplorable. Ils ne peuvent plus supporter d’interminables heures d’attente. La situation est des plus dramatiques. Les autorités doivent mettre fin à ce problème du transport qui risque d’empirer au cas où le nouvel opérateur ne prendrait pas ses responsabilités.







