Spielberg raconte ses regrets pour les requins après "Les dents de la mer "

Mercredi 21 Décembre 2022

Spielberg raconte ses regrets pour les requins après "Les dents de la mer "
Le réalisateur américain Steven Spielberg "regrette vraiment" que les requins aient été "décimés" après le succès de son film "Les dents de la mer", sorti en 1975, a-t-il expliqué sur la BBC dimanche.

 Ce film raconte l'histoire d'un grand requin blanc mangeur d'hommes, qui s'attaque aux baigneurs dans une station balnéaire de la côte est des États-Unis. Le chef de la police locale part à la chasse de l'animal avec l'aide d'un biologiste marin et d'un chasseur de requins.
 "Je regrette vraiment que la population de requins ait été décimée à cause du livre et du film. Je le regrette vraiment, vraiment", a dit le réalisateur sur la BBC.

 Il était interviewé dans l'émission de radio Desert Island Discs dans laquelle les invités racontent quelle musique, quel livre et quel objet de luxe ils prendraient sur une île déserte.

 Interrogé pour savoir comment il se sentirait sur une île déserte entourée de requins, il a répondu: "C'est une des choses que je crains toujours". "Pas d'être mangé par un requin, mais que les requins m'en veuillent en quelque sorte pour la frénésie alimentaire des pêcheurs sportifs fous qui s'est produite après 1975."
 
 Selon une étude publiée dans la revue Nature l'an dernière, la population mondiale de requins a diminué de 71 % depuis les années 1970 en raison de la surpêche.
 Le Shark Conservation Fund, quant à lui, affirme que 36 % des 1.250 espèces de requins et de raies recensées dans le monde sont actuellement menacées d'extinction.
 Des chercheurs ont accusé le film "Les dents de la mer", qui a connu un immense succès et terrorisé des générations de baigneurs.

 Steven Spielberg, également connu pour ses oeuvres ET, Indiana Jones, Jurassic Park, a parlé dans cette émission de son film en partie autobiographique "The Fabelmans".
 Ce film raconte l'histoire de son enfance et de son initiation au cinéma dans l'Amérique d'après-guerre. Il l'a décrit comme "une thérapie à 40 millions de dollars".

Libé

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