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"Sept personnes ont été touchées par des balles tirées par les forces de sécurité", a déclaré Thierno Maadjou Sow, président de l'Organisation guinéenne des droits de l'Homme (OGDH). "L'une d'entre elles a succombé à ses blessures. La situaiton tourne à un affrontement ethnique entre les Malinkés et les Peuls".
De son côté, le porte-parole du gouvernement, Damantang Albert Camara, a qualifié la situation d'"inquiétante" sans vouloir fournir de bilan des violences de lundi. Les affrontements de lundi ont gagné la ville de Labé, située dans le centre du pays, à plus de 450 km de la capitale.
Les violences ont éclaté mercredi lors d'une manifestation de l'opposition qui accuse le gouvernement de chercher à truquer les prochaines élections législatives. Les heurts ont fait cinq morts et des centaines de blessés parmi les manifestants.
Le président Alpha Condé avait appelé à des négociations en vue des prochaines élections, repoussées à plusieurs reprises. Un décret présidentiel devait être présenté avant dimanche pour fixer le prochain scrutin au 12 mai.
Les principaux responsables de l'opposition avaient appelé au boycottage de la rencontre. Néanmoins, une délégation représentant l'opposition, dirigée par le porte-parole Aboubacar Sylla et l'ancien premier ministre Jean-Marie Dore, a participé aux négociations.
Le prochain scrutin est censé parachever la transition vers un pouvoir civil après le coup d'Etat militaire de 2008.
La tenue des élections législatives est également une condition de la reprise de l'aide européenne à une économie riche en minerais (bauxite notamment) et en bois minée par les divisions et la mauvaise gestion.