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L’accumulation des dossiers a commencé à les agacer ainsi que leurs clients. A cet effet, un sit-in a été observé le 25 janvier à Casablanca pour protester contre la paralysie frappant les tribunaux et le retard enregistré par le gouvernement pour répondre au revendications des secrétaires-greffiers, des rédacteurs et des délégués judiciaires.
Pour Maître Chentoufi, ce mouvement de protestation des avocats qui consiste à boycotter les audiences programmées dans leur circonscription judiciaire exprime leur ras-le-bol et leur refus de la situation d’immobilité que subissent les tribunaux depuis six mois.
« On est au bord d’une situation de paralysie totale, si rien n’est fait. Les justiciables en ont assez et nous aussi. Cette situation a trop duré et elle nous a largement touchés. Il faut trouver une solution et vite», s’est-il alarmé.
Un réunion a rassemblé le 24 janvier Mohamed Taieb Naciri, ministre de la Justice et l’Ordre des avocats de Casablanca au sujet de dossier des greffiers et une autre s’était tenue hier à l’Ordre des avocats pour discuter des suites à donner à ce mouvement de protestation, mais rien n’infiltré sur ces deux réunions.
Il faut rappeler que la sortie des avocats casablancais coïncide avec celle de Syndicat démocratique de la justice (SDJ), affilié à la FDT, qui entame dès le 25 janvier et jusqu’au 27 janvier, une grève nationale de 72 heures. Le syndicat revendique la réforme du statut de greffier et de l’ensemble du personnel administratif et judiciaire.