Le 1er Mai que l’on sache, c’est la fête du travail, c’est celle des classes laborieuses à travers le monde. Mais, là chez nous, dans ce beau pays qui est le nôtre, il ne faut pas trop y croire tant que sévit un certain Benkirane qui s’est encore une fois laissé aller, s’est oublié grave pour s’imposer en trouble-fête.
Dans une piètre tentative de détournement de cette grande fête universelle, le chef du gouvernement (rien que ça !) s’est cru en pleine campagne électorale, s’enfonçant jusqu’au cou dans ses sempiternelles et tristes joutes verbales où l’injure le dispute au vil dénigrement et à de la franche diffamation.
En pleine fête, il se rappelle qu’il a de ses adversaires politiques, des ennemis jurés par lui au fait.
Le tout puisé dans un registre de caniveau indigne de l’homme politique et de l’homme d’Etat qu’il est censé être.
Et dans sa frénésie, il se surprend en …militant syndicaliste cherchant à ravir la vedette à cet autre «leader syndicaliste» en ses heures perdues, un certain Yatim, de son nom.
Yatim serait à plaindre
tellement il se trouve dans
une position si délicate qu’il est constamment contraint
à un trop grand écart
Schizophrénie à l’extrême. Benkirane, chef du gouvernement de son état, va jusqu’à formuler des revendications au nom de la classe ouvrière, oubliant que lui-même y a toujours opposé un niet catégorique comme il a toujours refusé d’ouvrir un dialogue social en bonne et due forme.
Benkirane trouvera tout de même le temps de tresser des lauriers à son protégé du syndicat de service, le même Yatim. Echange de bons procédés oblige.
Il serait à plaindre, ce dernier, tellement il se trouve dans une position si délicate qu’il est constamment contraint à un trop grand écart. Présider un « syndicat » destiné en principe à défendre des classes laborieuses tout en devant bénir sans faillir la politique foncièrement antisociale du gouvernement en place, c’est là un autre aspect de la schizophrénie pjidiste …
Dans toute cette histoire sans queue ni tête, c’est un autre illuminé du parti de la Lampe qui doit se sentir trahi par les siens, son chef en premier. Benkirane, toujours lui, a poussé en ce même 1er Mai, l’outrecuidance jusqu’à s’immiscer dans des affaires en cours de jugement reprochant à la justice de ne pas être juste. Il en veut à des caïds, histoire de montrer du doigt l’Intérieur afin de se démarquer au mieux, lui et les siens. Sauf que c’est un certain Ramid qu’il a trop maladroitement enfoncé.
Enfin, on ne s’étonne plus de rien. C’est du Benkirane tout cru.