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Après l’élimination du onze tricolore au premier tour de la Coupe du monde, le chef de l’Etat a souhaité que “les responsables tirent rapidement les conséquences de ce désastre”, a indiqué la présidence dans un communiqué publié à l’issue d’une réunion avec le Premier ministre François Fillon, la ministre des Sports Roselyne Bachelot et sa secrétaire d’Etat Rama Yade.
Il a également demandé “aux ministres de veiller à ce qu’aucun avantage financier ne soit versé à l’ensemble de l’équipe de France”, selon le texte.
“Cet échec est l’occasion d’apporter des réponses structurelles à des questions qui se posent depuis bien longtemps. C’est pourquoi le président de la République a demandé que des états généraux du football français soient organisés dès le mois d’octobre pour que chacun des acteurs puisse apporter sa contribution en toute transparence à la construction d’un projet de rénovation”, a ajouté la présidence.
“A partir de ces conclusions, le gouvernement engagera une réflexion plus générale sur la gouvernance des fédérations sportives”, conclut le texte.
Par ailleurs, le retrait du président de la Fédération française de football Jean-Pierre Escalettes est inéluctable, a affirmé la ministre des Sports Roselyne Bachelot jeudi matin sur la RTL radio.
“Le retrait de Jean-Pierre Escalettes, je ne l’ai pas souhaité mais je le trouve aujourd’hui inéluctable”, a déclaré la ministre après avoir répété que la responsabilité du “désastre” de l’équipe de France au Mondial revenait aux joueurs, au sélectionneur et à la Fédération.
“Les joueurs ne doivent toucher aucune rémunération, le sélectionneur s’en va donc ça aussi c’est fait, le dernier acteur de ce désastre est la Fédération”, a-t-elle dit tout en reconnaissant que l’exécutif ne pouvait en rien exiger une démission du responsable de la FFF puisque “la gouvernance de la fédération dépend d’un processus démocratique”.
Mme Bachelot a également indiqué qu’elle abandonnait l’idée de mener un audit sur les Bleus puisque “une commission parlementaire veut se saisir de cette affaire”. “Je trouve assez logique que ce soient les représentants des Français qui mènent cette enquête”, a-t-elle indiqué.
Interrogé sur le salaire de Laurent Blanc (100.000 euros mensuels): “C’est un salaire qui correspond à ce que Laurent Blanc est en droit d’attendre, et qui est inférieur à ce qu’il aurait pu attendre d’un club”, a-t-elle précisé.