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A l'occasion d'une visioconférence avec les leaders des partis non-représentés au Parlement, il a souligné que tout un chacun doit se mobiliser et approfondir le débat sur comment alléger le confinement sanitaire au Maroc et faire face aux différentes répercussions économiques et sociales de la crise du coronavirus, indique un communiqué du département du chef du gouvernement.
Lors de cette visioconférence, qui s'inscrit dans le cadre de la large initiative consultative lancée par le chef du gouvernement avec l'ensemble des forces politiques, syndicales et associatives pour gérer l'après 10 juin, Saad Dine El Otmani a rappelé que cette pandémie a eu des conséquences sur l'ensemble des pays de la planète, notant à cet égard que "nous devons gérer cette étape et prendre les choix stratégiques nécessaires". "La nouvelle situation impose une remise en question de plusieurs aspects étant donné que l'après Covid-19 sera totalement différent de l'avant", a-t-il dit.
Passant en revue les principales mesures proactives prises suite aux Hautes orientations Royales qui ont donné la priorité à l'aspect humain et social, Saad Dine El Otmani a souligné qu'en plus des priorités du programme gouvernemental relatif à l'éducation, la santé, la protection sociale et au travail, d'autres priorités sont également à l'ordre du jour, à l'instar de la transformation numérique qui doit être accélérée.
Le gouvernement, poursuit le communiqué, est en train de mettre en place un plan ambitieux pour redémarrer l'économie nationale, outre la préparation d'un projet de loi de Finances rectificative pour l'année 2020 qui sera présenté dans quelques semaines avec des signaux forts et des réformes importantes et structurantes visant à relancer l'économie et sauver ce qui peut l'être.
A cet égard, il a exclu le recours à une politique d'austérité, assurant que le gouvernement œuvre au soutien de la consommation et de la production nationale.
Par ailleurs, le chef du gouvernement a mis en exergue l'amélioration de certains secteurs, en l'occurrence l'agroalimentaire qui a gardé son dynamisme, ainsi que certaines industries dédiées au secteur de la santé, ayant relevé le défi et transformé leurs activités pour faire face à cette épidémie, à travers la production des équipements médicaux (masques, gels hydroalcooliques...), lesquels ont connu une forte demande à cause de la propagation du coronavirus.
S'agissant du volet social, il a considéré que les différentes décisions prises ont contribué à l'accompagnement des foyers touchés par la pandémie, œuvrant aussi bien dans le secteur formel que dans l'informel, faisant allusion au soutien accordé aux différentes catégories en arrêt de travail à cause de la pandémie et aux initiatives visant à répondre aux différents problèmes, apparus de temps à autre.
Le chef du gouvernement a, par ailleurs, appelé, samedi soir, les centrales syndicales à formuler leurs propositions pour la gestion des répercussions de la pandémie du coronavirus.
Lors d'une rencontre de concertation avec les secrétaires généraux des centrales syndicales les plus représentatives, il a exprimé la disposition du gouvernement à examiner ces propositions, étant donné que les syndicats demeurent un partenaire essentiel qui contribue à la défense des intérêts économiques et sociaux des employés et à la promotion de la stabilité sociale, indique un communiqué du département du chef du gouvernement.
Cette réunion, qui s’inscrit dans le cadre des rencontres de consultation annoncées par le chef du gouvernement devant les deux Chambres du Parlement, a été l’occasion d’échanger les vues et d’aborder les principaux axes des propositions des syndicats dans l’attente qu’ils préparent des mémorandums écrits au sujet de l'assouplissement des mesures du confinement et du plan de relance économique que le gouvernement est en train d'élaborer, ainsi que de la loi de Finances rectificative au titre de l'année 2020, a indiqué Saad Dine El Otmani.
Lors de cette rencontre, marquée par un hommage rendu à la mémoire de feu Abderrahmane El Youssoufi, il a rappelé certaines mesures prises, sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, et ayant permis au Royaume d’éviter le pire sur les plans sanitaire et social et de maîtriser la propagation de l’épidémie.
Il a, en outre, souligné qu’à l’instar des autres pays, cette pandémie a eu des répercussions économiques, sociales et administratives au Maroc avec notamment l’arrêt partiel ou total de certains secteurs productifs, appelant à faire face d’une manière audacieuse à ces impacts négatifs, en particulier sur le plan économique et social.
Le chef du gouvernement a, dans ce sens, rappelé l’impact sur les revenus d’un nombre important de personnes en arrêt de travail, en dépit de l’effort déployé pour soutenir cette catégorie impactée.
Il a présenté, à cette occasion, des données sur la situation économique, citant en particulier le ralentissement des exportations qui a atteint 95 % dans certains secteurs, la paralysie qui a touché le secteur touristique ou encore la baisse remarquable des transferts des Marocains résidant à l’étranger.
Saad Dine El Otmani a, par ailleurs, affirmé que d’autres secteurs, comme l’agriculture, l’agroalimentaire et la pêche maritime, ont maintenu leurs activités, permettant ainsi un approvisionnement permanent des marchés. D’autres secteurs ont connu un rebond de leurs activités à l’instar de la production des produits médicaux, notamment les désinfectants et les masques de protection, dont le Maroc a réalisé l'autosuffisance et même commencé à les exporter, a-t-il poursuivi.
Au volet social, le chef du gouvernement a fait savoir que près d’un million de salariés ont été contraints d’arrêter le travail en raison de l’arrêt de quelque 160.000 entreprises dans les secteurs de l’industrie, la menuiserie, les services, la construction...
Pour leur part, les secrétaires généraux des centrales syndicales les plus représentatives ont mis en exergue les efforts déployés et formulé des propositions sur plusieurs questions concernant les employés et les salariés, que ce soit durant la période de la pandémie ou celle d’après Covid-19, exprimant leur disposition à contribuer à la relance de l’économie nationale, au soutien des entreprises et à la préservation des emplois, conclut le communiqué.
Retour de 301 Marocains bloqués en Algérie
Ainsi, trois vols de la compagnie aérienne marocaine, Royal Air Maroc, ont atterri à l'aéroport d'Oujda à bord desquels se trouvaient 301 Marocains bloqués dans ce pays voisin, à cause de la pandémie du coronavirus.
Les rapatriés marocains ont été placés en quarantaine dans un hôtel de la ville de Saïdia. Une équipe médicale de l'hôpital Covid-19 de Saïdia les attendait pour leur administrer de nouveaux tests selon les protocoles sanitaires en vigueur au Maroc.
Selon des sources locales, ce pont aérien entre le Maroc et l'Algérie se poursuivra au cours des prochains jours pour rapatrier d'autres Marocains bloqués dans les circonscriptions consulaires de Sidi Bel Abbes et Oran.
Pour rappel, les vols de samedi dernier reliant Oujda à Alger sont une première, car jamais un vol régulier n'a été opéré sur cette ligne.