-
L’IRT de nouveau accroché : Place au Clasico Raja - AS FAR
-
Tirage au sort du 46ᵉ CACC de handball-Maroc 2025
-
Mondiaux d'athlétisme de Tokyo: De l’argent pour Soufiane El Bakkali
-
Aït Kamra : Plus de 200 participants à la 2ème édition de la course sur route
-
Le cheval "Casa de Campo" remporte la 4ème édition du Grand Prix d'Afrique 2025 des courses hippiques
"Beaucoup de gens me demandent si je suis candidat, personne n'ayant lutté avec plus de vigueur que moi contre cette bande (de dirigeants corrompus). La réponse est oui, il se pourrait que je sois candidat", a affirmé le champion du monde de 1994 dans un message publié sur Facebook.
"Je remplis tous les critères, grâce à ma contribution au football sur et en dehors du terrain", a ajouté Romario, 51 ans, qui s'est lancé dans la politique après avoir raccroché les crampons et exerce un mandat de sénateur depuis 2015.
Vendredi dernier, Del Nero a été suspendu de toute fonction liée au football pour 90 jours à titre conservatoire par la justice interne de la Fifa. Il a été remplacé provisoirement par le vice-président Antônio Carlos Nunes de Lima.
Marco Polo Del Nero, 76 ans, avait pris les commandes de la CBF en avril 2015, remplaçant José Maria Marin, qui a été arrêté quelques semaines plus tard à Zurich, lors du coup de filet qui a marqué le début du scandale de corruption de la Fifa.
Selon des témoins appelés à la barre lors du procès sur cette affaire qui vient de se terminer à New York, Marin et Del Nero se sont partagés plus de six millions de dollars de pots-de-vin versés par des sociétés de marketing sportif en échange de l'octroi de juteux contrats de droits télé.
Le mandat de Del Nero à la tête de la CBF prend fin officiellement en avril 2018, mais Romario réclame des "élections directes et immédiates", dénonçant le système actuel de scrutin.
Le collège électoral est composé des présidents de fédérations régionales et de représentants des 40 clubs de la première et deuxième divisions et tout candidat doit être parrainé par au moins huit fédérations.
"Il n'y a pas de démocratie au sein de la CBF. Les corrompus se protègent entre eux", conclut Romario.