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River-Boca : Violence, Bernabeu et coup au porte-monnaie

Jeudi 6 Décembre 2018

River-Boca : Violence, Bernabeu et coup au porte-monnaie
River Plate et Boca Juniors se préparent à disputer dimanche à Madrid la finale retour de le Copa Libertadores, épilogue d'un feuilleton qui a tenu en haleine le football argentin, après les violents incidents du 24 novembre.
Ce qui va contraindre les fans à débourser des sommes folles pour assister au match.
Le match du 24 novembre River-Boca est d'abord retardé ce jour-là, le temps de prendre la mesure de la situation et de prendre connaissance des blessures de deux joueurs de Boca après le caillassage du bus de l'équipe. La rencontre est finalement reportée au lendemain. Les images du capitaine de Boca, Pablo Perez, un pansement sur l'oeil, font le tour du monde. C'est la consternation.
"J'ai passé 7 heures dans le stade et on n'a pas vu de match. C'est un match de foot, pas la guerre", s'est désolé Gianni Infantino, président de la Fifa.
Le 25, la finale a été reportée, sans précision de date, ni de lieu. Le 29, la Conmebol (Confédération sud-américaine de football) annonçait la tenue de la finale au stade Santiago-Bernabeu de Madrid, préféré à Barcelone, Doha, Asuncion, Montevideo ou Miami.
Samedi, alors que Gianni Infantino vantait les valeurs du football devant le sommet des chefs d'Etat et de gouvernement du G20 à Buenos Aires, River affichait un refus, de façade, de jouer la rencontre, en même temps que le club réservait un charter pour rallier la capitale espagnole.
Les deux équipes devaient arriver mercredi à Madrid.
Boca Juniors a prévu de s'entraîner dans le complexe de Ciudad del Futbol de Las Rozas, le complexe de la Fédération espagnole de football.
River Plate a opté pour s'installer à Valdebebas, banlieue de la capitale espagnole, où se situe le centre d'entraînement du Real Madrid.
La mise en vente de billets est une course contre la montre. Dimanche soir, les supporters de River Plate se sont arraché 20.000 billets en 20 minutes. Lundi, ils ont dû débourser 3.600 pesos (84 euros) pour s'assurer une place pour dimanche, ce qui représente environ le quart du salaire moyen en Argentine.
Boca Juniors a exigé en vain une victoire sur tapis vert lors de la finale retour de la Copa Libertadores, estimant que River Plate devait être sanctionné pour les actes de violence, attribués à des "Barrabravas", des supporters ultras de River Plate.
River Plate ne digère pas de jouer la finale à Madrid, car il voulait pouvoir disputer la rencontre devant son public au stade Monumental de Buenos Aires. Seule une victoire pourra effacer la frustration.
Après la finale aller, 2 à 2 au stade de la Bombonera de Boca Juniors, le compteur est remis à zéro, car le but marqué à l'extérieur ne confère aucun avantage en finale.
Boca Juniors se présentera au Santiago-Bernabeu avec l'ancien international argentin Carlos Tevez et Cristian Pavon, qui a participé au dernier Mondial avec l'Argentine. Les meilleurs atouts de River Plate sont Franco Armani, le gardien de la sélection en Russie, et les jeunes Pity Martinez et Exequiel Palacios, qui sont en train de s'installer en sélection.

Première arrestation après l'attaque du bus de Boca Juniors

Un des participants présumés à l'attaque du bus transportant les joueurs de Boca Juniors, quelques heures avant la finale retour de la Copa Libertadores, a été arrêté mardi à Buenos Aires, selon la presse locale.
L'homme de 31 ans, qui devait être mis en examen pour violences aggravées et blessures volontaires, est le premier supporteur à être interpellé.
Le 24 novembre, un groupe de supporters de River Plate avait lancé pierres, bouteilles et gaz lacrymogène, brisant la plupart des vitres de l'autocar qui s'approchait du stade Monumental. Deux joueurs, dont le capitaine Pablo Perez, avaient été blessés.
Le suspect, qui s'était pourtant coupé les cheveux et rasé la moustache, a été identifié grâce à des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux et des enregistrements des caméras de vidéo-surveillance de la ville de Buenos Aires.


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