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En commémoration du 40ème jour du décès de l’écrivain et journaliste Aziz El Ouadie, sa famille a récemment organisé une soirée à l'institut des œuvres sociales du personnel de l’éducation, «El Hamadani» à Casablanca.
Cette rencontre, animée par l'artiste peintre Ghita Essaleh, a rassemblé les amis et la famille de Aziz El Ouadie, ainsi que des artistes et poètes venus tous honorer la mémoire de cet être cher à leurs coeurs, chacun à sa manière. Le défunt les a marqués surtout par ses réflexions philosophiques sur la vie et par son "humour noir" qu'il n’a cessé de cultiver en prison pendant les années 70 alors qu'il avait à l’époque à peine 17 ans.
Ainsi la salle "Abed El Jabri " a connu des marques d'amour à travers la lecture de poèmes, de musique et de chants aussi bien que des témoignages envers le regretté.Aux différentes émotions se mêlaient rires et larmes.
L'assistance a été à la fois charmée et émue par le témoignage des deux adolescentes venues partager leurs sentiments: Bouthaina, la fille unique du défunt et Samia sa nièce.
Bouthaina dont le visage dissimulait à peine ses expressions empreintes de tristesse, a tenu à souligner que les mots ne pouvaient exprimer suite la force de la douleur qu'elle ressentait à la disparition de son père, son confident , son ami, son guide, avec qui elle a appris à vivre.Elle a tenu aussi à conforter la mémoire de son père de son intention de vivre en poursuivant la voie qu’il lui avait tracée.
Samia, elle, a précisé qu'elle a perdu non seulement un oncle, mais aussi un père et un ami dont la présence à la maison illuminait tout de gaieté et de rires. Un homme que tout le monde aimait et respectait, car il était humble, sage, discret, calme, gentil et plein de bonté.
Toujours dans le cadre des témoignages familiaux, Asmaa El Ouadie, avocate et fervente défenseur des droits de l'Homme, a marqué sa présence par la lecture d’extrais des écrits de son frère qu' elle a choisis pour refléter quelques traits de sa personnalité et ses pensées.
Toufik El Ouadie, l'auteur de "Souvenirs " et frère de Aziz, a déclaré qu'il lui était difficile de témoigner devant les amis de Aziz, qui l’ont accompagné durant les années d’incarcération. Ce frère qui était devenu, après sa libération, son inséparable ami , avec qui il partageait tout. Il a ajouté qu'en retraçant ce qui a été écrit ou dit sur son regretté frère, il n'avait trouvé de mieux que les écrits des personnes elles aussi disparues et qui n’étaient autres que Touria Sekkat, Mohamed El Ouadie El Assafi et Assia, respectivement maman, père et sœur du disparu.
Les amis de Aziz étaient aussi présents, entre autres, Mohamed El Habchi , l'un des voisins de cellule de Aziz durant la période de prison, qui a avoué que ce dernier, bien qu'il ait été le benjamin du groupe, leur a appris à faire face à ces moments difficiles, par le rire et les anecdotes.
Quant à Toufiki Belaid, son ami venu témoigner au nom de "Forum du Maroc pluriel", il a saisi l'occasion pour avouer que lorsqu'il a entamé la rédaction de son allocution, il avait hésité car il ne voulait pas de mots «solennels», comme l’exigeaient normalement les circonstances, pour un homme qui n’en était pas un, car Aziz a toujours incarné,à son avis, le personnage de quelqu’un de modeste qui ne tenait pas à se prévaloir en voulant avoir un poste de haut rang mais faisait attention à ceux qui déviaient de la voie au détriment de l 'intérêt général.
Lahcen Laasibi, chercheur et journaliste, a pris la parole au nom du personnel de l’«Ittihad press» qui a connu le défunt en exercice à « Libération ». Pour préciser que la situation de Aziz El Ouadie, contrairement à tous les autres membres de sa famille,constituait un point noir dans le dossier des droits humains du Maroc des années 70, du fait qu’il était encore mineur.
La séquence musicale s’est caractérisée par le chant de deux grands artistes marocains amis de la famille et du défunt.Il s’agit de Hassan Chikar qui a chanté un extrait d’un poème du grand poète arabe « Aboutaib Al Moutanabbi » et Abdelfattah Ngadi qui a excellé en présentant une chanson de sa composition dont les paroles sont de Mohamed Hssain, et écrites spécialement pour l’occasion.
Sous le signe de l’amour, une exposition a été organisée ,en parallèle, pour retracer quelques étapes de la vie de Aziz, soit en famille ou avec ses amis.
La cerise sur le gâteau : ce reportage diffusé en fin de soirée, qui immortalisait le défunt avec tout d’abord, feue sa mère Touria Sekkat assise en compagnie de son mari et père du défunt Mohamed El Ouadie El Assafi, puis une séquence du film le montrant prononcer un discours lors des funérailles organisées suite à la disparition de sa mère, et une autre en pleine soirée familiale en train de chanter.
La rencontre a été clôturée par la distribution des écrits en arabe de Aziz El Ouadie notamment ses deux œuvres «Sel et poivre » et le 3ème «On a volé des rires».
Cette rencontre, animée par l'artiste peintre Ghita Essaleh, a rassemblé les amis et la famille de Aziz El Ouadie, ainsi que des artistes et poètes venus tous honorer la mémoire de cet être cher à leurs coeurs, chacun à sa manière. Le défunt les a marqués surtout par ses réflexions philosophiques sur la vie et par son "humour noir" qu'il n’a cessé de cultiver en prison pendant les années 70 alors qu'il avait à l’époque à peine 17 ans.
Ainsi la salle "Abed El Jabri " a connu des marques d'amour à travers la lecture de poèmes, de musique et de chants aussi bien que des témoignages envers le regretté.Aux différentes émotions se mêlaient rires et larmes.
L'assistance a été à la fois charmée et émue par le témoignage des deux adolescentes venues partager leurs sentiments: Bouthaina, la fille unique du défunt et Samia sa nièce.
Bouthaina dont le visage dissimulait à peine ses expressions empreintes de tristesse, a tenu à souligner que les mots ne pouvaient exprimer suite la force de la douleur qu'elle ressentait à la disparition de son père, son confident , son ami, son guide, avec qui elle a appris à vivre.Elle a tenu aussi à conforter la mémoire de son père de son intention de vivre en poursuivant la voie qu’il lui avait tracée.
Samia, elle, a précisé qu'elle a perdu non seulement un oncle, mais aussi un père et un ami dont la présence à la maison illuminait tout de gaieté et de rires. Un homme que tout le monde aimait et respectait, car il était humble, sage, discret, calme, gentil et plein de bonté.
Toujours dans le cadre des témoignages familiaux, Asmaa El Ouadie, avocate et fervente défenseur des droits de l'Homme, a marqué sa présence par la lecture d’extrais des écrits de son frère qu' elle a choisis pour refléter quelques traits de sa personnalité et ses pensées.
Toufik El Ouadie, l'auteur de "Souvenirs " et frère de Aziz, a déclaré qu'il lui était difficile de témoigner devant les amis de Aziz, qui l’ont accompagné durant les années d’incarcération. Ce frère qui était devenu, après sa libération, son inséparable ami , avec qui il partageait tout. Il a ajouté qu'en retraçant ce qui a été écrit ou dit sur son regretté frère, il n'avait trouvé de mieux que les écrits des personnes elles aussi disparues et qui n’étaient autres que Touria Sekkat, Mohamed El Ouadie El Assafi et Assia, respectivement maman, père et sœur du disparu.
Les amis de Aziz étaient aussi présents, entre autres, Mohamed El Habchi , l'un des voisins de cellule de Aziz durant la période de prison, qui a avoué que ce dernier, bien qu'il ait été le benjamin du groupe, leur a appris à faire face à ces moments difficiles, par le rire et les anecdotes.
Quant à Toufiki Belaid, son ami venu témoigner au nom de "Forum du Maroc pluriel", il a saisi l'occasion pour avouer que lorsqu'il a entamé la rédaction de son allocution, il avait hésité car il ne voulait pas de mots «solennels», comme l’exigeaient normalement les circonstances, pour un homme qui n’en était pas un, car Aziz a toujours incarné,à son avis, le personnage de quelqu’un de modeste qui ne tenait pas à se prévaloir en voulant avoir un poste de haut rang mais faisait attention à ceux qui déviaient de la voie au détriment de l 'intérêt général.
Lahcen Laasibi, chercheur et journaliste, a pris la parole au nom du personnel de l’«Ittihad press» qui a connu le défunt en exercice à « Libération ». Pour préciser que la situation de Aziz El Ouadie, contrairement à tous les autres membres de sa famille,constituait un point noir dans le dossier des droits humains du Maroc des années 70, du fait qu’il était encore mineur.
La séquence musicale s’est caractérisée par le chant de deux grands artistes marocains amis de la famille et du défunt.Il s’agit de Hassan Chikar qui a chanté un extrait d’un poème du grand poète arabe « Aboutaib Al Moutanabbi » et Abdelfattah Ngadi qui a excellé en présentant une chanson de sa composition dont les paroles sont de Mohamed Hssain, et écrites spécialement pour l’occasion.
Sous le signe de l’amour, une exposition a été organisée ,en parallèle, pour retracer quelques étapes de la vie de Aziz, soit en famille ou avec ses amis.
La cerise sur le gâteau : ce reportage diffusé en fin de soirée, qui immortalisait le défunt avec tout d’abord, feue sa mère Touria Sekkat assise en compagnie de son mari et père du défunt Mohamed El Ouadie El Assafi, puis une séquence du film le montrant prononcer un discours lors des funérailles organisées suite à la disparition de sa mère, et une autre en pleine soirée familiale en train de chanter.
La rencontre a été clôturée par la distribution des écrits en arabe de Aziz El Ouadie notamment ses deux œuvres «Sel et poivre » et le 3ème «On a volé des rires».