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A quelques mois seulement du rendez-vous électoral du 12 juin prochain, l’annonce a sonné comme un coup de semonce. La procédure de révocation est plutôt rare et obéit à un cheminement précis.
C’est le ministre de l’Intérieur qui propose un décret de révocation au premier ministre. Ce décret passe au préalable par les dédales du secrétariat général du gouvernement. En gardien du temple, le SGG en vérifie la régularité avant de transmettre le décret de révocation au premier ministre pour signature.
Après avoir apposé son paraphe, Abbas El Fassi va transmettre de nouveau ce décret où les présidents de communes sont révoqués au secrétaire général du gouvernement qui devra alors le publier au Bulletin officiel.
Retour sur scène du ministre de l’Intérieur lorsque le décret de révocation est publié au Bulletin officiel. Chakib Benmoussa devra alors adresser une lettre, accompagnée d’une copie du BO au wali ou gouverneur des provinces où siègent les élus révoqués pour que ces derniers soient notifiés.
Une telle procédure est, contrairement aux apparences, plutôt brève. Les présidents de communes révoqués ne seront plus en fonction dans les tout prochains jours.