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Au début de cette réunion, Abdelouahed Radi, Premier secrétaire du parti, a salué hautement le rendement du Groupe socialiste qui a livré des combats à travers plusieurs étapes cruciales. Et d’ajouter que le Groupe socialiste au Parlement a fait preuve de militantisme pour réussir ces différentes actions lors des débats sur la déclaration gouvernementale et des séances plénières, et ce en dépit des contraintes et des défis qu’il a rencontrés. Le Premier secrétaire de l’USFP a insisté sur la nécessité d’accélérer le processus de promulgation des lois organiques prévues dans la Constitution.
Par ailleurs, Abdelouahed Radi a précisé que cette rencontre est une occasion pour évaluer l’action du Groupe socialiste et d’instaurer plus de coordination entre le Bureau politique et le Groupe afin de dégager des visions politiques pour le changement et la réforme. Lors de cette rencontre fructueuse, le Premier secrétaire du parti de la Rose s’est ensuite étendu sur la scène politique nationale et le rôle de l’USFP dans l’opposition qui demande au parti davantage d’efforts et de contrôle de l’action de l’Exécutif. A ce propos, Abdelouahed Radi a critiqué l’interférence qui s’est installée entre les séances des questions orales et celles de questionnements mensuels au Parlement. Il a appelé à plus de mobilisation et d’efforts pour la réforme et le changement.
Au cours de son intervention, Ahmed Zaidi, président du Groupe socialiste a indiqué que l’ouverture de la législature est une opportunité qui permet une évaluation des actions réalisées sur le front législatif afin d’en améliorer le rendement et de consolider les acquis démocratiques dans le processus de l’édification institutionnelle ainsi que ceux dans le domaine des droits et des libertés. Pour Ahmed Zaidi, ces actions permettront à notre pays de consolider sa position au niveau régional et international et au parti de la Rose de se restructurer. Il a rappelé aussi les efforts fournis par le Groupe socialiste dans ce sens.
Le président du Groupe socialiste a, d’autre part, exprimé sa désolation devant le comportement du gouvernement qui se refuse à reconnaître ses erreurs et ses évaluations et déclarations contradictoires sur la situation du pays. Il a précisé que le gouvernement n’a pas de vision claire pour sortir le pays de la crise dans laquelle il ne cesse de se débattre. «Je crois fermement qu’il est de notre devoir en tant que Groupe parlementaire de nous pencher sur le contenu des textes organiques qui donnent aux dispositions constitutionnelles leur sens pratique. Le peuple marocain n’a pas seulement voté en faveur d’une nouvelle Constitution pour le simple fait qu’il s’agit d’une Loi suprême, ni voter pour des réformes politiques à même de porter tel parti ou tel autre au pouvoir mais la Constitution est venue essentiellement pour réaliser de grands défis du Maroc» , a-t-il conclu.