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Toutes ces questions ont été traitées par Hassan Tarek, membre du Bureau politique, qui a présidé cette réunion, aux côtés d’Ahmed Ouahoub et Mehdi Mezouari.
Au début de son intervention, Hassan Tarek a tenu à rappeler devant l’assistance que le parti avait présenté son mémorandum en décembre, preuve que l’USFP était déjà prêt pour les élections qui devaient avoir lieu en 2012.
Les soulèvements dans le monde arabe, la nouvelle dynamique initiée par le Mouvement du 20 février, sa nouvelle conception de la politique au pays et ses revendications ont contraint et l’Etat et les partis politiques à apporter des changements à leurs agendas respectifs.
Hassan Tarek, tout en soulignant la dynamique politique qu’a connue le pays et le référendum constitutionnel, a fait savoir que les revendications du Mouvement du 20 février sont celles de l’USFP dont certaines remontent déjà à 1978, date du 3èmecongrès du parti tandis que d’autres faisaient partie du mémorandum présenté à SM le Roi.
Au cours de son intervention, le membre du bureau politique a indiqué que le projet de la réforme constitutionnelle répond aux revendications de l’USFP et met les pays sur la voie de la Monarchie parlementaire.
Concernant le débat qui a eu lieu au sein du Mouvement du 20 février appelant à la dissolution du gouvernement et du Parlement, Hassan Tarek a précisé que le parti avait exprimé sa position sur cette question en appelant à faire montre de patience et de sagesse, car le Maroc a besoin de se réhabiliter avec la politique. Un grand défi qu’il faut absolument relever.
Tout en soulignant que seules les réformes politiques peuvent donner un sens à la réforme constitutionnelle, il a affirmé que ce grand chantier ne pourrait tolérer la moindre erreur lors des prochaines échéances. Dans le cas contraire, la crise de confiance deviendra plus profonde et plus grande et le Maroc pourrait rater une autre occasion de réforme.
La date des prochaines élections n’est pas importante, mais ce qui revêt le plus d’importance, c’est comment vont se dérouler ces échéances, a tenu à préciser Hassan Tarek. Pour réunir toutes les conditions garantissant la transparence, la confiance, la neutralité de l’administration lors des prochaines échéances, l’USFP, a-t-il ajouté, a présenté des propositions relatives à la loi sur les partis et le projet relatif aux conditions et modalités d’observation et de contrôle.
D’autres questions ont été également soulevées par Hassan Tarek notamment celle du seuil et le découpage électoral. Le mode de scrutin de liste est un mode, a-t-il poursuivi, qui a été vidé de son essence à cause de la prévarication électorale et de ce fait toute moralisation exige de grandes listes à même de rendre plus difficile le recours à l’argent.
Les prochaines élections législatives sont décisives puisqu’elles interviennent au moment où le Maroc connait l’une des situations sociales les plus difficiles, une dynamique des jeunes qui se poursuit et des changements notoires dans le monde arabe, a souligné le membre du Bureau politique.
Les Ittihadis, les nationalistes et les démocrates doivent participer et mener cette bataille pour une mise en œuvre, en bonne et due forme, de la nouvelle Constitution sur le terrain. Il a conclu son intervention en lançant un appel aux membres du conseil provincial pour davantage de mobilisation des militantes et des militants pour relever ce défi.
De son côté, Ahmed Wahoub a rappelé l’ordre du jour concernant le Conseil provincial et l’ensemble des rencontres entreprises sous l’égide du Bureau politique et le Secrétariat régional du l’USFP.
Pour sa part, El Mahdi Mazouri a présenté un rapport au nom du Secrétariat régional sur l’actualité politique avant d’évoquer certains agissements des lobbies de la drogue lors de la campagne de référendum sur la Constitution et le blocage dans lequel vit la ville de Casablanca depuis peu.