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Les participants aux journées tuniso-marocaines de partenariat économique sont unanimes : les relations entre les deux pays sont peu développées. En atteste le volume des échanges commerciaux et d’investissement.
Dans son allocution d’ouverture de ces journée organisées les 21 et 22 décembre à Casablanca par la CGEM et l’Union tunisienne d’industrie, de commerce et d’artisanat (UTICA), sous le thème « Un héritage et des opportunités partagés », Ahmed Réda Chami, ministre de l’Industrie, du Commerce et des Nouvelles technologies, a rappelé que les échanges commerciaux entre les deux pays ont atteint 2,5 milliards de DH et que nos exportations se sont élevées à 700 millions de DH alors que nos importations ont atteint 1,8 million de DH. Des chiffres jugés par le ministre, comme étant en deçà des attentes et des ambitions des deux pays voisins, alors que leurs opportunités et potentiels d’échanges sont réels et palpables.
A ce propos, il a exhorté les deux pays à déployer plus d’efforts, en combinant deux approches : la concurrence et la coopération.
Les entreprises marocaines sont-elles compétitives pour conquérir le marché tunisien ? Oui, répond M. Rida Chami qui a rappelé que son département a pris les mesures nécessaires pour accompagner ces entreprises dans leur conquête des marchés tunisiens.
De son côté, Sadouk El Kourbi, ambassadeur de Tunisie au Maroc, a affirmé qu’il était temps pour que les relations historiques et fraternelles entre les deux pays entament un nouveau décollage. Il a appelé à un partenariat réel et effectif, où l’ensemble des parties est gagnant. « Finis les accords et les conventions non assumés. On veut développer nos chiffres d’affaires ainsi que nos échanges commerciaux et nos investissements», a-t-il martelé.
Même son de cloche chez Mouldi Ayari, vice-président de l’UTICA, qui a considéré que les relations économiques entre les deux pays sont timides et qu’il est temps d’accélérer le rythme des relations de coopération et d’intégration, notamment dans un contexte de plus en plus mondialisé. Pour sa part, Ridha Ben Mosbah, ministre tunisien du Commerce et de l’Artisanat, a estimé qu’au moins, les Marocains et les Tunisiens ont réussi à instaurer un climat de confiance et de crédibilité et que le travail de la Haute commission mixte a permis de dissiper les doutes et les méfiances de part et d’autre.
Il a souligné que le partenariat tuniso-marocain est devenu une réalité concrète et que nous devons nous concurrencer et coopérer en même temps. C’est pourquoi, il a appelé à une approche nouvelle des relations économiques entre les deux pays.
A rappeler que d’une manière structurelle, les échanges entre les deux pays restent peu diversifiés. Seulement 60 produits totalisent l’ensemble des échanges bilatéraux. Ce commerce s’articule autour d’un échange unilatéral dans les secteurs agroalimentaire, électrique, métallurgique, Entre autres. Pourtant les deux marchés représentent mutuellement un fort potentiel pour les échanges. Ainsi la Tunisie constitue-t-elle un marché potentiel pour le Maroc estimé à 1,3 milliard d’euros alors que le Maroc représente un potentiel de 3,7 milliards d’euros pour la Tunisie. Lequel est faiblement exploité par cette dernière avec seulement 148 millions d’euros d’exportations, soit un taux de pénétration de 4%.
Dans son allocution d’ouverture de ces journée organisées les 21 et 22 décembre à Casablanca par la CGEM et l’Union tunisienne d’industrie, de commerce et d’artisanat (UTICA), sous le thème « Un héritage et des opportunités partagés », Ahmed Réda Chami, ministre de l’Industrie, du Commerce et des Nouvelles technologies, a rappelé que les échanges commerciaux entre les deux pays ont atteint 2,5 milliards de DH et que nos exportations se sont élevées à 700 millions de DH alors que nos importations ont atteint 1,8 million de DH. Des chiffres jugés par le ministre, comme étant en deçà des attentes et des ambitions des deux pays voisins, alors que leurs opportunités et potentiels d’échanges sont réels et palpables.
A ce propos, il a exhorté les deux pays à déployer plus d’efforts, en combinant deux approches : la concurrence et la coopération.
Les entreprises marocaines sont-elles compétitives pour conquérir le marché tunisien ? Oui, répond M. Rida Chami qui a rappelé que son département a pris les mesures nécessaires pour accompagner ces entreprises dans leur conquête des marchés tunisiens.
De son côté, Sadouk El Kourbi, ambassadeur de Tunisie au Maroc, a affirmé qu’il était temps pour que les relations historiques et fraternelles entre les deux pays entament un nouveau décollage. Il a appelé à un partenariat réel et effectif, où l’ensemble des parties est gagnant. « Finis les accords et les conventions non assumés. On veut développer nos chiffres d’affaires ainsi que nos échanges commerciaux et nos investissements», a-t-il martelé.
Même son de cloche chez Mouldi Ayari, vice-président de l’UTICA, qui a considéré que les relations économiques entre les deux pays sont timides et qu’il est temps d’accélérer le rythme des relations de coopération et d’intégration, notamment dans un contexte de plus en plus mondialisé. Pour sa part, Ridha Ben Mosbah, ministre tunisien du Commerce et de l’Artisanat, a estimé qu’au moins, les Marocains et les Tunisiens ont réussi à instaurer un climat de confiance et de crédibilité et que le travail de la Haute commission mixte a permis de dissiper les doutes et les méfiances de part et d’autre.
Il a souligné que le partenariat tuniso-marocain est devenu une réalité concrète et que nous devons nous concurrencer et coopérer en même temps. C’est pourquoi, il a appelé à une approche nouvelle des relations économiques entre les deux pays.
A rappeler que d’une manière structurelle, les échanges entre les deux pays restent peu diversifiés. Seulement 60 produits totalisent l’ensemble des échanges bilatéraux. Ce commerce s’articule autour d’un échange unilatéral dans les secteurs agroalimentaire, électrique, métallurgique, Entre autres. Pourtant les deux marchés représentent mutuellement un fort potentiel pour les échanges. Ainsi la Tunisie constitue-t-elle un marché potentiel pour le Maroc estimé à 1,3 milliard d’euros alors que le Maroc représente un potentiel de 3,7 milliards d’euros pour la Tunisie. Lequel est faiblement exploité par cette dernière avec seulement 148 millions d’euros d’exportations, soit un taux de pénétration de 4%.
