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Le fossé à combler entre les deux rives de la Méditerranée est encore d'ampleur. L'objectif de la compréhension mutuelle nécessite certainement un effort à même d'asseoir des passerelles de communication, mettant à profit toute une histoire commune, ainsi que des principes moraux et de droit international. Ce sont là quelques conclusions ayant sanctionné la conférence internationale sur " l'Europe et les pays arabes: perceptions, opinions et perspectives " clôturée vendredi à Madrid. Les participants se sont, ainsi, mis d'accord sur un certain nombre de recommandations formulées dans l'objectif d'améliorer les relations interculturelles.
Ce séminaire international, organisé par la Fondation euro-méditerranéenne Anna Lindh en partenariat avec Casa Arabe et le Centre de Barcelone pour les affaires internationales (CIDOB), n'a pas lésiné sur les moyens de diagnostic. L'état des lieux des relations euro-arabes dans différents domaines ont été décortiquées sans ambages. Les différents intervenants ont, en effet, mis l'accent sur les perceptions, les perspectives et les attentes des peuples de la région arabe vis-à-vis de l'Europe et vice-versa.
La conférence, l'un des espaces d'échange d'opinions et d'idées entre sensibilités des deux rives, a constitué une opportunité pour débattre de deux nouvelles études sur les perceptions mutuelles. La première porte sur le thème "L'Union européenne et le Monde arabe: ce que les Arabes pensent et espèrent de l'Europe", menée par Casa Arabe et le CIDOB, et la seconde concerne un rapport de la Fondation euro-méditerranéenne Anna Lindh sur les tendances interculturelles incluant un sondage d'opinion sur les perceptions et les valeurs mené auprès de 13.000 personnes à travers les deux rives de la Méditerranée et qui sera officiellement lancé en septembre 2010.
Le directeur exécutif de la Fondation Anna Lindh, Andreu Claret, qui intervenait lors de ce dialogue ouvert a déclaré : "L'étude réalisée par la Fondation Anna Lindh parmi 13.000 personnes dans 13 pays euro-méditerranéens montre que les sociétés de la région espèrent que l'Union pour la Méditerranée pourra leur apporter l'innovation et promouvoir l'esprit de l'entrepreneuriat, ainsi que le respect des autres cultures et le dynamisme".
De son côté, la directrice de Casa Arabe, Gema Martin Muñoz, a déclaré: "Les résultats de l'étude que nous avons effectuée montrent que les attentes des Arabes vis-à-vis de l'Europe n'ont toujours pas été satisfaites. Nous croyons qu'il y a beaucoup d'aspirations en ce qui concerne la contribution de l'Europe dans les transformations sociales et politiques de la région arabe. "
Selon un communiqué, les conclusions du séminaire de Madrid seront diffusées par la Fondation Anna Lindh parmi ses 43 réseaux nationaux de la société civile dans l'Union pour la Méditerranée, et seront également publiées sur le portail des trois institutions partenaires.
Ce séminaire international, organisé par la Fondation euro-méditerranéenne Anna Lindh en partenariat avec Casa Arabe et le Centre de Barcelone pour les affaires internationales (CIDOB), n'a pas lésiné sur les moyens de diagnostic. L'état des lieux des relations euro-arabes dans différents domaines ont été décortiquées sans ambages. Les différents intervenants ont, en effet, mis l'accent sur les perceptions, les perspectives et les attentes des peuples de la région arabe vis-à-vis de l'Europe et vice-versa.
La conférence, l'un des espaces d'échange d'opinions et d'idées entre sensibilités des deux rives, a constitué une opportunité pour débattre de deux nouvelles études sur les perceptions mutuelles. La première porte sur le thème "L'Union européenne et le Monde arabe: ce que les Arabes pensent et espèrent de l'Europe", menée par Casa Arabe et le CIDOB, et la seconde concerne un rapport de la Fondation euro-méditerranéenne Anna Lindh sur les tendances interculturelles incluant un sondage d'opinion sur les perceptions et les valeurs mené auprès de 13.000 personnes à travers les deux rives de la Méditerranée et qui sera officiellement lancé en septembre 2010.
Le directeur exécutif de la Fondation Anna Lindh, Andreu Claret, qui intervenait lors de ce dialogue ouvert a déclaré : "L'étude réalisée par la Fondation Anna Lindh parmi 13.000 personnes dans 13 pays euro-méditerranéens montre que les sociétés de la région espèrent que l'Union pour la Méditerranée pourra leur apporter l'innovation et promouvoir l'esprit de l'entrepreneuriat, ainsi que le respect des autres cultures et le dynamisme".
De son côté, la directrice de Casa Arabe, Gema Martin Muñoz, a déclaré: "Les résultats de l'étude que nous avons effectuée montrent que les attentes des Arabes vis-à-vis de l'Europe n'ont toujours pas été satisfaites. Nous croyons qu'il y a beaucoup d'aspirations en ce qui concerne la contribution de l'Europe dans les transformations sociales et politiques de la région arabe. "
Selon un communiqué, les conclusions du séminaire de Madrid seront diffusées par la Fondation Anna Lindh parmi ses 43 réseaux nationaux de la société civile dans l'Union pour la Méditerranée, et seront également publiées sur le portail des trois institutions partenaires.
