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La lutte contre cette culture se poursuit à l’échelle nationale. Les autorités déploient d’énormes moyens financiers et logistiques pour l’éradication de cette culture qui drainait à un moment donné, plus précisément dans les années 90, des milliards de dirhams. Selon les rapports internationaux, «la culture du cannabis rapportait plus de 12 milliards de dirhams à des mafias spécialisées dans ce trafic en Méditerranée, plus spécialement entre le Maroc, l’Espagne, la Hollande et quelques pays européens». Un chiffre d’affaires réduit, selon les estimations officielles, de moitié au cours des deux dernières années. Les contrôles rigoureux et réguliers des services concernés et les campagnes de sensibilisation ont joué un rôle important dans la lutte contre ce fléau. De même, les programmes d’encouragement des cultures alternatives financées par l’Etat marocain et certaines ONG internationales ont participé pleinement à cette lutte. La plupart des agriculteurs ont changé de créneau ces trois dernières années. Sans oublier l’arrestation des dizaines de barons de la drogue suite aux multiples campagnes d’assainissement lancées par les autorités marocaines dans les zones connues par cette culture.
Rappelons dans ce sens que le Maroc exploite des terrains pour une culture médicale de la résine de cannabis dont quelques dérivés sont utilisés dans le traitement des toxicomanes.