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A Khénifra, un bon nombre de licenciés chômeurs ont boycotté le concours de recrutement en se rassemblant dans les cours des deux établissements scolaires où devaient se dérouler les épreuves écrites. Ensuite, ils ont organisé une marche vers le siège de la province. Ils protestent contre le nombre de licenciés qui seront retenus qui s’est réduit à trois dans cette catégorie. Le reste des postes est destiné à d’autres catégories. Les marcheurs ont scandé également des slogans contre l’absence de transparence alors que d’autres ont précisé que les résultats sont déjà établis et que l’intervention des commis de l’Etat et autres notables en faveur de certains candidats était flagrante. Si à Khénifra la protestation s’est déroulée sans heurts, il n’en était pas de même dans d’autres provinces où des affrontements ont eu lieu entre les manifestants et les forces de l’ordre. C’est le cas de Chichaoua où quelques arrestations ont été enregistrées parmi les diplômés chômeurs lorsque les manifestants ont carrément bloqué la route en direction d’Agadir. A Kelaat Sraghna, pas moins de 1600 candidats ont refusé de participer au concours organisé par l’Intérieur et pour presque les mêmes raisons que dans les autres provinces. Il faut dire qu’on avait réservé huit postes pour cette province. Par ailleurs, à Tan Tan dont le quota ne dépassait pas deux postes, les 700 candidats ont préféré le boycott à la mascarade. Les choses ont mal tourné du côté du Fkih Ben Salah lorsque les manifestants ont mis le feu devant le siège de la province. A noter que l’appel du boycott a été lancé par l’Association des diplômés chômeurs à l’échelle nationale. Il est à préciser également que dans les provinces où le concours a eu lieu, les épreuves se sont déroulées dans de mauvaises conditions et les salles ressemblaient à des cafés où l’ambiance était « bon enfant ». Un autre dossier brûlant sur le bureau du chef de gouvernement après celui de Taza et de l’occupation des locaux du ministère de l’Education nationale par des chômeurs auxquels on avait promis du travail. Et ce ne sont pas les larmes lors des prières rogatoires qui vont résoudre ces problèmes. A bon entendeur…