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Les effets du réchauffement climatique en Antarctique se rapprochent de plus en plus de ceux observés au Groenland danois, notamment avec une fonte accélérée et des glissements de glace vers l’océan.
Ces effets, avertissent des chercheurs danois, sont susceptibles de produire des effets néfastes sur l’élévation du niveau des mers.
"L'Antarctique a longtemps été considéré comme plus stable que l'Arctique, mais aujourd'hui, la situation a changé: la banquise disparaît, les températures augmentent également ici, les courants glaciaires accélèrent, et l'eau de fonte pénètre dans les fissures des glaciers, ce qui les pousse à glisser plus rapidement vers l'océan", a relevé dans un communiqué la scientifique Ruth Mottram, de l'Institut météorologique danois DMI.
L'étude fait en effet observer que "la cryosphère antarctique reflète un environnement dynamique fortement influencé par les changements régionaux de l'atmosphère et de l'océan, plus semblables au Groenland qu'on ne l'avait auparavant reconnu".
"C'est préoccupant, car les masses de glace dans le sud ont un potentiel dramatique concernant la montée du niveau des mers dans nos régions nordiques", a expliqué la chercheuse, qui a signé, dans la revue "Nature Geoscience", un article sur la "Groenlandification de l'Antarctique".
Les conclusions de cette étude, fondées sur des données satellitaires et des modèles climatiques, introduisent le concept de "Groenlandification" pour analyser les mutations en cours en Antarctique à travers les phénomènes déjà bien documentés au Groenland.
"Nous utilisons les expériences du Groenland comme un laboratoire pour comprendre les mêmes processus en Antarctique", a souligné Mme Mottram.
Ces effets, avertissent des chercheurs danois, sont susceptibles de produire des effets néfastes sur l’élévation du niveau des mers.
"L'Antarctique a longtemps été considéré comme plus stable que l'Arctique, mais aujourd'hui, la situation a changé: la banquise disparaît, les températures augmentent également ici, les courants glaciaires accélèrent, et l'eau de fonte pénètre dans les fissures des glaciers, ce qui les pousse à glisser plus rapidement vers l'océan", a relevé dans un communiqué la scientifique Ruth Mottram, de l'Institut météorologique danois DMI.
L'étude fait en effet observer que "la cryosphère antarctique reflète un environnement dynamique fortement influencé par les changements régionaux de l'atmosphère et de l'océan, plus semblables au Groenland qu'on ne l'avait auparavant reconnu".
"C'est préoccupant, car les masses de glace dans le sud ont un potentiel dramatique concernant la montée du niveau des mers dans nos régions nordiques", a expliqué la chercheuse, qui a signé, dans la revue "Nature Geoscience", un article sur la "Groenlandification de l'Antarctique".
Les conclusions de cette étude, fondées sur des données satellitaires et des modèles climatiques, introduisent le concept de "Groenlandification" pour analyser les mutations en cours en Antarctique à travers les phénomènes déjà bien documentés au Groenland.
"Nous utilisons les expériences du Groenland comme un laboratoire pour comprendre les mêmes processus en Antarctique", a souligné Mme Mottram.








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