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Cette tentative de cambriolage qui a été opérée vers 4h du matin a été avortée grâce à la vigilance des voisins qui habitent le même immeuble de 4 étages. En effet, les malfaiteurs ont réussi à défoncer la première porte en fer et commencé, ensuite, à s'attaquer aux 3 serrures de la 2ème porte pour s'introduire dans le bureau. Après avoir forcé les deux premières, et au moment où ils s'apprêtaient à démonter la 3ème, les malfrats furent surpris par des voisins réveillés par un bruit insolite. Convaincu de l'échec de leur sale besogne, ils n'avaient plus que leurs pieds pour prendre la poudre d'escampette.
Contacté par des voisins, Ahmed Arehmouche s'est déplacé d’urgence à son bureau sis au 35, rue Nigeria, Bd Maghreb Arabe, pour constater les dégâts, heureusement, matériels.
Alertés, des policiers se sont dépêchés sur place et ont réuni tous les éléments nécessaires pour l'ouverture d'une enquête et l'audition de certains témoins, alors que des éléments de la police scientifique ont relevé des empreintes des malfaiteurs.
Contacté par nos soins, maître Arehmouche nous a déclaré qu'il n'a jamais été cambriolé durant toute sa carrière. « Mais cette tentative, poursuit-il, ne peut qu'être commanditée par Mohamed El Ferraa et ses sbires, c'est ce que j'ai déclaré d'ailleurs aux enquêteurs suite à une question sur les personnes que je soupçonne».
«Cet acte inadmissible, nous précise Ahmed Arehmouche, s'est produit à 4 jours seulement de la reprise de l'audition des mis en cause dans l'affaire de la Mutuelle générale, poursuivis pour détournement de deniers publics. Les cambrioleurs avaient certainement l'intention délibérée de voler les dossiers auxquels j'ai consacré plusieurs mois pour les mettre au point».
«Essuyer des menaces verbales me paraît normal dans une affaire de cette envergure, mais le fait d'essayer de cambrioler mon bureau est un acte dangereux et inadmissible», nous a-t-il indiqué.
A signaler que l'Ordre des avocats de Rabat s'est saisi de cette affaire et a pris contact avec le procureur général près la Cour d'appel de Rabat.
La Chambre criminelle chargée des crimes financiers près la Cour d'appel de Salé avait entamé, lundi 10 janvier, l'audition des 23 mis en cause dans l'affaire de la Mutuelle générale du personnel des administrations publiques.
La Cour avait auditionné l'ancien président de la Mutuelle générale Mohamed El Ferraa poursuivi en état de liberté provisoire qui a rejeté les accusations retenues contre lui, notamment les dépassements liés à certaines transactions, dont l'acquisition du nouveau siège de la Mutuelle générale et d'autres biens immobiliers.
Quatorze personnes, dont deux femmes, poursuivies dans cette affaire sont en détention préventive à la prison de Salé, alors que huit autres sont sous surveillance judiciaire.
Les prévenus, dont des hommes d'affaires, des chefs d'entreprise, des fonctionnaires, un médecin, une journaliste, une notaire, un ingénieur, un enseignant et une déléguée sont poursuivis chacun en ce qui le concerne pour "détournement de deniers publics, faux et usage de faux, corruption, abus de confiance, abus de pouvoir, blanchiment de fonds et participation".