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Ils ont observé un sit-in vendredi dernier devant l’administration en signe de protestation contre un professeur qui voulait leur faire passer l’examen sans avoir dispensé l’intégralité de ses cours.
« Tout au long de ce semestre, on a eu seulement droit à deux séances alors qu’on est censé avoir deux heures de cours chaque semaine », nous a précisé un étudiant avant de poursuivre : « Mieux, ce professeur nous a surpris durant la journée de l’examen en nous posant deux questions relatives à l’organigramme judiciaire du Royaume et les principes de la recherche scientifique dont on n’a jamais entendu parler auparavant ». Pas le temps d’en dire plus, le voilà interrompu par un autre étudiant en colère : « Quand on a demandé à notre professeur de reporter la date de l’examen afin de trouver une solution, il nous a répondu que c’est à nous de nous débrouiller ».
« Chaque année, on constate que chaque professeur a son propre agenda qui n’a rien à voir avec celui de l’administration. Certains d’entre eux entament souvent l’année universitaire en retard », nous a précisé un cadre administratif sous le sceau de l’anonymat. Selon lui, cette absence trouve son explication dans la multiplicité des fonctions de ces professeurs.
« Plusieurs d’entre eux sont des avocats, des conseillers, enseignent dans des écoles privées ou autres et du coup, ils trouvent peu de temps à consacrer à l’enseignement public», nous a révélé notre source.