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Jose Maria Aznar s'est directement rendu à Beni-Enssar, où il est resté quelques minutes et a été salué par des éléments de la Guardia Civil. Il s'est ensuite déplacé vers le centre-ville, où il a déjeuné avec le président de la ville autonome de Mellilia, Juan José Imbroda, le responsable de la section régionale du PP et le député de ce parti au parlement espagnol Antonio Gutiérrez.
Préalablement, il avait été officiellement reçu au Palais de l'Assemblée par Juan José Imbroda avec lequel il s'est entretenu en tête à tête avec, en toile de fond, le fait que les relations maroco-espagnoles n'ont jamais été faciles à l'époque des gouvernements du PP. Elles avaient même traversé la plus grave de leurs crises en juillet 2002 lors de l'affaire dite de l'ile Leila lorsque le même Aznar a ordonné le lancement de l'opération militaire "Recuperar Soberanía" (appelé aussi "Opération Romeo-Sierra") pour laquelle il a mobilisé plusieurs bateaux de guerre et l'envoi de vingt-quatre soldats des Grupos de operaciones especiales sur six hélicoptères pour débarquer sur ce paisible îlot. Une opération que le Maroc avait qualifiée d' " acte barbare et colonial".
Pour éviter que les dérapages de la Guardia Civil que son prédécesseur est venu applaudir ne conduisent à l'irréparable, l'actuel locataire de La Moncloa, Jose Luis Rodriguez Zapatero est intervenu pour calmer les esprits. Son ministre de l'Intérieur, Alfredo Perez Rubalcaba, doit se rendre lundi prochain à Rabat pour s'entretenir avec son homologue marocain, Taieb Cherkaoui et mettre à plat tout ce qui concerne les regrettables incidents survenus à l'entrée de Mellilia. Incidents que les ONG marocaines continuent de dénoncer avec constance et fermeté.
En effet, des militants marocains bloquaient hier l'entrée de camions de marchandises à Mellilia. Le président de l'Assocation Gran Rif des droits de l'Homme, Said Chramti, qui avait dans un premier temps annoncé que le blocage durerait " jusqu'à dimanche ", a précisé qu'ils laisseraient passer ce jeudi les camions transportant des produits frais, " pour raisons humanitaires ".