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Sous le thème « Affaires contemporaines et fondements juridictionnels », l’objectif de cette rencontre est de « développer l’esprit de l’ijtihad relatif au Waqf, la participation à sa dynamisation et revivification, sa mise en valeur et l’élargissement de la réflexion sur les problématiques liées aux nouvelles formes d’organisation et de gestion», comme l’a souligné Ahmed Toufiq.
Le Forum vise également à asseoir les fondements jurisprudentiels du Waqf, ainsi « que la mise en place d’un code jurisprudentiel des normes du Waqf, de sa jurisprudence et de ses problématiques modernes afin qu’il soit la référence dans les affaires relatives aux fondations pieuses musulmanes ».
Plus concrètement, et comme l’a indiqué de son côté, le représentant de la Banque islamique pour le développement, l’idée est d’utiliser à bon escient ce moyen dont disposent les pays islamiques, qu’est le Waqf, en vue de relever le défi que pose à ces pays la crise financière. A l’heure où le budget des Etats alloués aux affaires sociales et à la lutte contre la pauvreté se trouve considérablement atrophié, les fonds du Waqf pourraient constituer un important moyen de renflouer le budget général de l’Etat. Cette source est d’autant plus importante que la pauvreté dans le monde islamique ne cesse de proliférer. En effet, les musulmans représentent 20% de la totalité des habitants du globe, mais plus de 40% des pauvres dans le monde se trouvent dans les pays musulmans. De même, sur le un milliard d’humains vivant avec moins d’un dollar par jour, près de 500 millions se trouvent dans les pays musulmans.
Des chiffres qui sonnent l’alarme et surtout incitent à la mise à niveau de l’Institution du Waqf, la dynamisation du rôle qu’elle est appelée à jouer dans le développement et la création de nouveaux produits à la base du Waqf.
Dans ce cadre, la Banque islamique pour le développement indique qu’elle a mis en place le fonds de solidarité islamique pour le développement avec un capital de dix milliards de dollars. 32 pays ont contribué à ce fonds qui vise la lutte contre la pauvreté et la précarité dans les pays membres et les pays africains en général.