-
Driss Lachguar : Passerelle importante vers l’Afrique, la ville d’Agadir requiert un intérêt considérable
-
Le délai raisonnable pour statuer sur les affaires, un engagement constitutionnel en faveur des droits des justiciables
-
Mustafa El Ktiri : La récupération de Sidi Ifni, une étape majeure dans le processus de parachèvement de l’indépendance nationale
-
Débats entre experts dans la perspective de la tenue du 12ème Congrès de l’USFP

D'ores et déjà alors que l'assujestissement aux nouvelles règles de conduite est à ses tout premiers débuts, les prix des fruits et légumes ont pris l'ascenseur. La ménagère a ainsi eu la trop désagréable surprise de devoir casquer dix dirhams pour un kilo de tomate et huit pour celui des patates, pour ne citer que ces deux légumes omniprésents, voire indispensables dans le tajine marocain.
Quel rapport pourrait-il y avoir entre un Code de la route et une augmentation aussi vertigineuse des prix. Aussi simple, mais surtout insolite que cela puisse paraître, les transporteurs n'ont daigné faire parvenir la marchandise proposée à destination que contre une augmentation allant jusqu'à 200%. Le prix ? de transport par kilo est ainsi passé de 20 à 60 centimes. Normal donc que cela se répercute sur les prix au marché. C'est là, la réaction des transporteurs à cette contrainte qui met fin au laisser-aller dont ils bénéficiaient jusque-là et qui leur permettait de dépasser de loin le poids de la cargaison réglementaire.
Et bien sûr, il n'y a pas que les prix des fruits et légumes, mais aussi celui concernant toutes les autres marchandises, à commencer par le sable et autres matériaux de construction, … etc
Qu'en sera-t-il à propos de ces transports scolaires privés où l'on a pour habitude d'entasser une trentaine d'écoliers là où il n'y a de place que pour une quinzaine tout au plus?