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Dans l'après-midi, les Algériens se présentent au stade Coqueiros de Luanda et débutent leur entraînement normalement. Mais peu après, l'autobus de la délégation malienne se gare devant l'enceinte. On demande aux Maliens de patienter. Une demi-heure passe. Puis, on leur dit d'entrer. Mais les ordres semblent contradictoires: les personnels de sécurité du stade refusent de les laisser entrer tant que les Algériens seront sur le terrain.
La confusion s'installe: le capitaine malien Mahamadou Diarra et quelques-uns de ses coéquipiers tentent même de rentrer dans le stade par une fenêtre ouverte... Pendant ce temps-là, le sélectionneur Stephen Keshi et l'attaquant Frédéric Kanouté négocient avec les forces de l'ordre postées devant l'entrée principale. En vain.
Après une heure de palabres, Keshi, furieux, demande à ses troupes de retourner dans leur car et déclare à l'AFP: "Comment cela peut-il arriver, faire monter les garçons dans le bus, se rendre au stade, tout ça pour qu'on s'entende dire qu'on ne peut pas s'entraîner?! A qui la faute, je ne sais pas...". "Ils peuvent faire ce qu'ils veulent, mais on se qualifiera quand même", lance pour sa part le milieu Seydou Keita, tout aussi énervé. Diarra, lui, a refusé de s'exprimer.
Le comité d'organisation de la Coupe d'Afrique des nations (COCAN) a rejeté la faute sur l'Algérie. "Nous ne sommes pour rien dans cet incident, a expliqué à l'AFP son porte-parole, Virgilio Santos. Voilà ce qui s'est passé: le Mali était censé se rendre à Cabinda vendredi, mais a reporté son voyage à samedi".
"Les Algériens devaient s'entraîner dans le stade jusqu'à 17h00, mais quand ils ont vu l'équipe du Mali arriver ils ont décidé de leur rendre la vie difficile et n'ont pas quitté le terrain avant 18h15, ce qui a énervé les Maliens", a-t-il poursuivi. Ce n'est pas la première fois qu'un incident de ce type se produit à la CAN-2010. Le Malawi n'a pu s'entraîner, deux jours avant son match de jeudi perdu contre l'Angola (2-0).
"Nous sommes venus trois fois vers le terrain et à chaque fois y avons trouvé d'autres équipes, a accusé le sélectionneur malawite Kinnah Phiri. On leur a demandé de partir mais elles ont refusé. Nous ne nous sommes pas entraînés pendant deux jours". Il a annoncé avoir protesté par écrit auprès des organisateurs.